Ramallah, 1er septembre 2020 (WAFA) - Le chef du Conseil national palestinien, Rawhi Fattouh, a déclaré que le bombardement par les forces d'occupation israéliennes du bâtiment de la clinique externe de l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa à Deir al-Balah et le ciblage d'une tente pour les personnes déplacées à l'intérieur des murs de l'hôpital constituent un crime de guerre grave et complexe qui a menacé la vie des patients et blessé directement des dizaines de personnes.
Fattouh a ajouté dans un communiqué lundi que ce ciblage marque la 14e fois depuis janvier 2024, dans le cadre d'une politique systématique visant à détruire ce qui reste du secteur de la santé à Gaza dans le cadre d'un plan plus large de nettoyage ethnique et de génocide.
Il a souligné que ce qui se passe dans la ville de Gaza et dans le nord est le plus dangereux depuis le début de l'agression, car il n'y a plus d'endroit sûr où les habitants peuvent se réfugier après la surpopulation étouffante dans l'étroite bande côtière de la région d'Al-Mawasi, au sud de la bande de Gaza, qui est remplie de personnes déplacées, tandis que les citoyens connaissent un effondrement quasi total du travail humanitaire et une absence de services de base au milieu d'un siège, de la pauvreté, des violations, de la famine systématique et de la propagation de maladies et d'épidémies sans aucun traitement ni prévention.
Fattouh a considéré ces crimes comme une violation flagrante des Conventions de Genève et du droit international humanitaire, et a appelé à ce que les dirigeants de l'occupation soient tenus responsables devant les tribunaux internationaux. Il a appelé les Nations Unies, la communauté internationale et la Ligue arabe à prendre des mesures urgentes et contraignantes en vertu du Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, qui confère au Conseil de sécurité des pouvoirs tels que des sanctions, des blocus et même le recours à la force militaire pour prévenir le génocide, le nettoyage ethnique et les menaces à la paix et à la sécurité internationales.
Il a souligné que le droit du peuple palestinien à rester sur sa terre est un droit inaliénable et que les territoires palestiniens, en particulier la bande de Gaza, ne sont pas des biens immobiliers ou un lieu touristique destiné à l'investissement ou à la vente.
R.N