Ramallah, 3 septembre 2025 (WAFA) – Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a condamné les déclarations et les prises de position du ministre extrémiste Smotrich, notamment ses appels provocateurs à l'approfondissement du colonialisme et à l'annexion de la Cisjordanie occupée. Ces propos constituent une menace directe et continue à la possibilité d'incarner l'État palestinien sur le terrain, conformément au principe de la solution à deux États, ainsi que son incitation publique à la haine contre l'Autorité nationale palestinienne et les droits de notre peuple sur sa terre natale.

Dans un communiqué publié mercredi, le ministère a estimé que ces déclarations s'inscrivaient dans le prolongement d'une série d'appels provocateurs perpétrés par plusieurs responsables israéliens, et constituaient un élément de la commission de nouveaux crimes de colonialisme, d'annexion, de génocide et de déplacement de notre peuple. Ces crimes comprennent la saisie de 455 dunams de terres dans les gouvernorats de Naplouse et de Qalqilya, d'une maison à Hébron, de l'ancien bâtiment municipal d'Hébron et d'une école, en plus des démolitions en cours.

Il a souligné que toutes les mesures unilatérales illégales et tous les plans de l'occupation visant à modifier le statu quo historique, politique et juridique en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem, ne fonderont pas un droit à l'occupation dans le territoire palestinien occupé. Ils sont considérés comme illégitimes et nuls d'emblée, et constituent un mépris du consensus international qui rejette les crimes de l'occupation et du colonialisme sous toutes leurs formes.

Le communiqué conclut ainsi : « Le ministère, tout en suivant avec les pays et les composantes de la communauté internationale les répercussions et les dangers de ces incursions, appelle à l'imposition de nouvelles sanctions et mesures pour contraindre le gouvernement d'occupation à cesser son isolement violent de notre peuple et ses crimes, et pour le contraindre à mettre en œuvre la volonté internationale de paix. »

R.N