Ramallah, le 2 janvier 2020, WAFA, Hanan Ashrawi, membre du Comité exécutif de l‘Organisation de libération de la Palestine (PLO), a condamné la décision de la municipalité d‘occupation de Jérusalem occupée de créer un complexe scolaire affilié au ministère israélien de l‘Éducation dans le camp de Shuafat et la localité d‘Anata à l‘est de la ville de Jérusalem, en remplacement des écoles de l‘UNRWA.

Dans un communiqué au nom du Comité exécutif, publié aujourd‘hui jeudi, Ashrawi a souligné que cette mesure provocatrice vise en réalité et délibérément les réfugiés palestiniens et leurs droits garantis par le droit international humanitaire et vise également Jérusalem et ses institutions dans le cadre de la stratégie de l‘occupation de continuer à judaïser la ville sainte et l‘imposition de nouveaux faits sur le terrain.

Elle a ajouté que cette mesure dangereuse est un affront direct à la communauté internationale, qui a approuvé le renouvellement du mandat de "l‘UNRWA" pour les trois prochaines ajoutant: "Les écoles et les institutions de l‘agence existent avant qu‘Israël n‘occupe les territoires de 1967 ».

Ashrawi a indiqué qu‘Israël cible délibérément le processus éducatif en Palestine, ce droit garanti internationalement, en particulier à Jérusalem occupée, en notant que les autorités israéliennes ont fermé le bureau de la Direction de l‘éducation à la fin de l‘année dernière, en plus de son agression répétée contre les institutions culturelles et nationales

Elle a précisé que le soutien, le partenariat et les décisions unilatérales et irresponsables de l‘administration Trump, y compris l‘arrêt du financement intégral de "l‘UNRWA" et la redéfinition du statut des réfugiés palestiniens et d‘autres décisions, visent à liquider la question palestinienne.

Le membre de l’OLP a appelé les gouvernements du monde et les membres de la communauté internationale à relever le défi de ces décisions et mesures d‘escalade, à intervenir immédiatement pour veiller à ce qu‘elles ne soient pas mises en œuvre sur le terrain et à tenir pour responsables la puissance occupante, ce qui entraînerait dit-elle, la région et le monde vers plus de violence, de chaos et d‘instabilité.

F.N