Tel Aviv, le 13 janvier 2020, WAFA- L’armée israélienne a reconnu que le meurtre d’Aisha Al-Rabi par un colon était un acte agressif qui s‘était produit pour des raisons nationales.
L’avocat de la famille Al-Rabi, Mohammed Rahhal a dit, selon le site ‘Arabe 48’, que le ministère israélien de l’armée a été forcé de reconnaitre que le crime était un acte terroriste.
Il a ajouté que l’équipe de la défense a soumis une demande à la cour afin de démolir la maison du colon impliqué dans le meurtre d’Al-Rabi, mentionnant qu’Israël a recours à la démolition punitive des maisons familiales des Palestiniens accusés d‘être impliqué dans des attaques contre des Israéliens, une politique qu‘Israël n‘applique pas aux colons israéliens qui perpètent des attaques mortelles contre des Palestiniens.
Al-Rabi (45 ans), mère de 8 fils, de la localité ‘Bedya’ à l’ouest de Salfit au nord de la Cisjordanie occupée, a été tuée le 13 octobre 2018 par un jet de pierres lancées par un colon israélien sur le véhicule de son mari près du barrage militaire ‘Za’atra’ au sud de Naplouse.
Les colons effectuent presque quotidiennement des attaques contre les Palestiniens et leurs propriétés dans différentes régions de la Cisjordanie occupée et à Jérusalem.
En 2019, 4 Palestiniens ont été tués, 192 autres blessés ainsi que 3794 dunums de terres palestiniennes dévastées suite aux attaques des colons dans des régions en Cisjordanie. Les attaques visaient principalement les provinces de Jérusalem, Naplouse et Hébron, selon le rapport de la commission de la résistance contre le mur et la colonisation.
Le nombre des colons en Cisjordanie occupée attient plus de 692,000 dans 300 colonies et les avant-postes.
H.A/F.N