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Accueil Rapports et Enquêtes 27/April/2016 10:44 PM

Les Destins de Raba’i Al-Madhoun; l’Holocauste et la Nakba

Ecrit par: Khaled Juma

Traduit par: Nida Awine

Ramallah le 27 avril 2016 WAFA-

C’est la première fois qu’un roman palestinien gagne le Prix de Booker ; Le Prix Mondiale de Fiction Arabe, pourquoi, donc, a ce roman mérité d’être sur le dessus de la liste des meilleurs romans arabes pour 2016?

Le roman "Destins ... Concerto de l’Holocauste et la Nakba» par Raba’i Al-Madhuon, se met en mouvement à travers plusieurs pistes, de la façon dont la musique de concerto se met. Peut-être une définition du «concerto» est nécessaire ici afin de faciliter le suivi des histoires ; car cela a été la première fois qu’un écrivain arabe, "à ma connaissance" utilise cette technique pour écrire un roman.

Un concerto est une sorte de composition musicale, où un ou plusieurs instruments jouent un rôle majeur, et le reste des instruments restent associés en arrière-plan. L’origine du mot concerto signifie lutte en latin, et les moyens d‘impliquer plusieurs voix ensemble dont est composé le «concerto» est généralement de trois pièces.

Dans ces 270 pages, le roman offre un voyage  horizontal et vertical dans la profondeur de la cause palestinienne, en racontant le voyage de Walid Dahman, sa femme et les cendres de sa mère morte, qui a demandé  d’être  enterré en parties et qu’une partie reste dans l‘une des maisons de la Palestine.

Le voyage étend de la Grande-Bretagne à Acre à Jérusalem à Gaza avec un rythme épuisant rendant le lecteur essoufflé alors qu‘il regarde le voyage Walid Dahman, et voit avec son œil d’ expatrié particulier comment la Palestine semble pour ceux qui la voient pour la première fois, lors qu’il sorte du style de livres d‘histoire secs et froids et devient un mode de vie.

Bien sûr, il y a ceux qui sont restés en Palestine après son occupation en 1948, tel que sa cousine, qui écrit un roman sur «qui ce reste là-bas», et qui transforme sa vie elle-même dans un de ces destins suivis gracieusement par Al-Madhoun, en projetant la souffrance palestinienne, d’elle, qui est resté dans sa maison et sur sa terre après l‘occupation raciste dans ce sens, sans recours au slogans de presse pour l’illustrer cela, mais en le convertissant dans une déclaration politique tragique humanitaire plus transparent.

Walid Dahman ne semble pas du tout tolérant de l‘occupation, en dépit de sa visite au Musée de l‘Holocauste, et le Musée de la Nakba à Jérusalem. Il a déclaré clairement que les ennemis doivent admettre la responsabilité de la catastrophe et de la tragédie, mais il ne recourt pas à la façon traditionnelle de cri qui remplisse les estomacs de la littérature palestinienne depuis la Nakba, mais faites-le connaisseur tranquillement, avec confiance de son droit à la terre et l‘air et le ciel, situé dans cette partie de la terre.

Retournant à l’idée de «concerto», l‘accent sur les chemins d’aliénation, la Nakba, la subsistance dans le territoire occupé, la tragédie de la dispersion des familles et le désir de des contrées revenir des endroits lointains, forment avec d‘autres événements la force du quartet qui a conduit les quatre mouvements respectifs du "concerto".

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