Ramallah, le 6 mars 2019, WAFA- Le membre du comité exécutif de l’organisation de libération de la Palestine, Hanan Ashrawi a demandé de publier la base de données des entreprises qui soutiennent le projet colonial dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est et le Golan syrien occupé sans délai, réagissant à l‘annonce de la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l‘homme de retarder la publication du rapport et de la base de données de ces entreprises.
Dans un communiqué de presse, Ashrawi a mentionné que les dirigeants palestiniens sont concernés et déçus par l‘échec du Haut-Commissaire de l’ONU à divulguer la base de données attendue depuis longtemps qui met au jour les entreprises liées aux colonies israéliennes illégales dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est.
Elle a clarifié que le retard de publier la base des données est inacceptable pour le statut des normes internationales relatives aux droits de l’homme, y compris la responsabilité qui incombe aux entreprises de respecter ces droits et l’obligation de ne pas tirer profit des violations des droits de l’homme.
Cela envoie également un message alarmant de soumission aux pressions politiques de plus en plus fortes exercées sur le Conseil des droits de l’homme dans le but de protéger Israël et ses complices de l‘entreprise de toute responsabilité juridique et morale pour des violations graves des droits de l‘homme.
Ashrawi a dit : ‘ le Conseil des droits de l‘homme avait ordonné la divulgation des entreprises qui avaient tiré profit des nombreuses violations des droits de l‘homme perpétrées en Palestine et dans le Golan syrien occupé, en particulier de celles impliquées dans le système de colonisation israélien illégal.
Elle a déclaré : ‘Nous attendons du Haut-Commissaire aux droits de l‘homme qu‘il s‘acquitte de son mandat avec célérité et sans préjudice. Nous attendons qu‘elle ne succombe pas à la pression politique et ne publie pas la liste sans plus tarder.
Au nom du comité exécutif de l’OLP, Ashrawi a fait savoir que la question de la responsabilité des entreprises de respecter les droits de l‘homme n‘est ni une nouveauté ni une anomalie dans le système international fondé sur des règles. En fait, cette question fait l’objet d’un consensus mondial depuis des années. La situation en Palestine ne fait pas exception à cette responsabilité morale et légale.
Ashrawi a souligné que les violateurs des droits de l‘homme ne doivent pas être protégés de toute responsabilité. Les dirigeants palestiniens continueront à travailler avec les partenaires internationaux et la communauté des droits de l‘homme pour veiller à ce que les entreprises profitant des graves violations des droits de l‘homme de notre peuple soient dénoncées et tenues pour responsables.
H.A