NEW YORK, le 31 mars 2018, WAFA- Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a appelé vendredi à une enquête indépendante et transparente sur l‘assassinat par l‘armée israélienne de 15 civils palestiniens et blessant plus de 1400 autres à la frontière de Gaza.
Plus de 50 000 Palestiniens ont participé à la Grande marche du retour organisée vendredi qui coïncider avec ‘la Journée de la Terre‘ et qui se poursuivra jusqu‘au 15 mai, le jour de la Nakba (catastrophe).
M. Guterres a demandé que l‘on procède à une enquête lorsque le Conseil de sécurité a convoqué une réunion d‘urgence à la demande du Koweït, le président de ce mois, afin que ses membres puissent être informés des incidents mortels.
Les États-Unis et Israël ont tenté de retarder la réunion du Conseil au motif qu‘Israël observe la première nuit de la fête juive de la Pâque juive.
Un communiqué publié par le porte-parole de l‘ONU a mentioné que le Secrétaire général est profondément préoccupé par les informations faisant état des affrontements meurtriers. Il a appelé les personnes concernées à s‘abstenir de tout acte pouvant entraîner de nouvelles victimes.
"Cette tragédie souligne l‘urgence de revitaliser le processus de paix visant à créer les conditions d‘un retour à des négociations sérieuses pour une solution pacifique permettant aux Palestiniens et aux Israéliens de vivre côte à côte pacifiquement et en toute sécurité".
Au même temps, Tayé-Brook Zerihoun, le chef adjoint des affaires politiques de l‘ONU, a déclaré au Conseil de sécurité que, peu de temps après le début des manifestations, la situation s‘est transformée en plusieurs endroits.
"On craint que la situation ne se détériore dans les prochains jours", a déclaré M. Zerihoun, affirmant au Conseil que l‘ONU continuerai de souligner que les civils ne devraient pas être ciblés et que tous les acteurs s‘abstiennent de mettre les enfants en danger.
Il a également appelé Israël à s‘acquitter de ses responsabilités en vertu du droit international, en soulignant que la force meurtrière ne devrait être utilisée qu‘en dernier recours.
"Les événements qui se sont déroulés aujourd‘hui à Gaza rappellent douloureusement les conséquences de l‘absence de paix entre Israël et la Palestine et la nécessité de redoubler d‘efforts pour parvenir à un règlement pacifique du conflit", a-t-il conclu.
K.R/F.N