Ramallah, le 15 février 2020, WAFA- Les familles des prisonniers palestiniens ont appelé, dans une conférence de presse organisé aujourd’hui, la communauté internationale et les institutions des droits à faire pression sur l’occupation israélienne pour mettre fin à la torture exercée contre les prisonniers.
En abordant les détails de la torture physique et psychologique subie par les prisonniers, les familles ont appelé également, à mettre fin à l’immunité des geôliers israéliens dans les prisons, soulignant la nécessité de faire entendre la voix des prisonniers.
De sa part, Qadri Abu Bakr, directeur de la commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, a fait savoir que l’occupation depuis ses débuts, a tué des dizaines de prisonniers à travers l’interrogatoire farouche et la torture exercés contre les prisonniers dans les geôles israéliennes.
Samer Al-Arabeed, à titre d’exemple, a été exposé aux différentes formes de torture pendant l’interrogatoire afin d’arracher ses aveux.
Il a ajouté que la commission a organisé plusieurs ateliers pour les prisonniers mineurs qui ont subis la torture dans les geôles d’occupation.
En plus, Mai Kaileh, ministre de la santé, a affirmé que les autorités israéliennes causent des handicaps physiques et psychologiques, à travers ses pratiques de torture systématique délibérée contre les prisonniers.
Pour sa part, Issa Qaraqe’, ancien ministre de la commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, a indiqué que le gouvernement d’occupation pratique désormais, la torture pour harceler les prisonniers, non seulement pour arracher leurs aveux.
Il a souligné que cette politique constitue un crime de guerre et une forme de discrimination raciale et il faut former une commission juridique pour condamner l’occupation.
Les familles des prisonniers : Tarek Matar, Samer Al-Arabeed, Waleed Hanatsheh, Mays Abu Ghosh, kassam Al-Baghouthi, Rebhi Karajah, Iteraf Al-Rimawi et Aysar Marouf, ont exposé les détails de torture subie par les prisonniers dans les prisons israéliennes.
Samer Al-Arabeed a été transféré à l’hôpital israélien ‘Hadassah ‘, enchaîné à un lit, les yeux bandés et multiples traces de torture apparaissaient sur son corps, alors qu’il a des difficultés respiratoires lors de la deuxième visite, a précisé son épouse.
En outre, la fille du prisonnier Waleed Hanatshah a indiqué que son père ne peut pas marcher suite à la torture .
Mays Abu Ghosh a été soumise à un interrogatoire pendant 33 jours, pendant lequels elle a été exposée aux différentes formes de torture.
Kassam Al-Barghouti, a été soumis à un interrogatoire de 78 jours, dont 25 jours un interrogatoire militaire, pendant lequel il a subi une torture qui lui a causé un rapetissement du fémur, selon son père.
L’épouse du prisonnier Aysar Marouf, a rapporté que le prisonnier souffre de vives douleurs articulaires suite à la torture.
De surcroît, Iteraf Al-Rimawi, a été exposé à une torture sevère et a été obligé de rester debout sur la pointe des pieds, pendant 42 jours.
N.S/F.N