Ramallah, le 11 mai, WAFA- Les bulldozers d’occupation israéliens ont démoli tôt ce matin, de manière punitive la maison familiale du détenu Palestinien, Qassam Al-Barghouti, dans la localité de Kobar au nord-ouest de Ramallah en Cisjordanie occupée, selon des témoins.
Ils ont dit à WAFA que les forces d’occupation israéliennes dotées par de renforts militaires avaient pris d’assaut le village et ont imposé un cordon militaire à proximité de la maison d’Al-Barghouti, en prélude de la démolition prévue.
Les témoins ont ajouté que les bulldozers d’occupation ont démoli la maison composant de deux étages et d’une superficie de 200 mètres carrés de chacun en plus d’un puits d’eau et ont dévasté délibérément les arbres fruitiers autour de la maison.
Les forces d’occupation ont notifié le 20 février 2020 la famille d’Al-Barghouti de démolir son domicile et ont arrêté la mère de Qassam, Wedad Al-Barghouti, professeur dans la faculté de medias à l’université de Birzeit le 1 septembre 2019.
Au cours des affrontements qui ont suivi la démolition, les soldats israéliens ont tiré intensivement les balles recouvertes de caoutchouc et les bombes du gaz sur les jeunes de la localité, blessant un jeune par une balle au visage et des dizaines autres étouffés suite à l’inhalation du gaz lacrymogène.
L’année dernière, les forces israéliennes ont détruit deux domiciles dans la même localité, appartenant aux au prisonnier Asim Al-Barghouti et son frère martyr Saleh.
Il convient de mentionner que les forces israéliennes de l’occupation ont récemment démoli plusieurs maisons palestiniennes dont la maison du martyr, Saleh Al-Barghouti.
Israël a recours à la démolition punitive des maisons familiales des Palestiniens comme moyen de dissuasion, accusé d’être impliqué dans des attaques contre des Israéliens, une politique selon laquelle Israël ne s’applique pas aux colons israéliens impliqués dans des attaques mortelles contre des Palestiniens.
Les groupes de défense des droits de l‘homme ont largement condamné cette politique en la qualifiant de «punition collective» et de «crime de guerre et crime contre l‘humanité ».
H.A
