Ramallah, le 16 octobre 2018, WAFA- Mardi, le ministère palestinien des Affaires étrangères a considéré la proposition du premier ministre australien, Scott Morrison, sur leur étude sérieuse sur la possibilité de reconnaître Jérusalem comme capitale d‘Israël et de transférer l‘ambassade de son pays de Tel-Aviv à Jérusalem, d’une dérogation au droit international et aux résolutions de l‘ONU, surtout, la résolution (478) de 1980 du Conseil de sécurité.
Dans un communiqué de presse, le ministère a été surpris par la logique paradoxale du discours du Premier ministre australien, qui confirme l’attachement à la solution des deux États et sur la poursuite d’encourager les deux parties à continuer le dialogue et les négociations afin de parvenir à un accord de paix tout en envisageant de reconnaître Jérusalem en tant capitale d’Israël.
La diplomatie palestinienne a demandé : Comment l‘Australie peut-elle continuer à encourager les Palestiniens concernant les négociations tout en faisant exactement le contraire, lorsqu‘elle déclare son intention de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël ? indiquant que cette mesure encourage l’État occupant à refuser de négocier avec la Palestine, ce qui empêche la possibilité de parvenir à cette paix, objectif dont parle Morrison.
Elle a poursuivi : la contradiction se poursuit dans les déclarations de Morrison quand il considère ses étapes vers la reconnaissance de Jérusalem et le transfert de l‘ambassade de son pays aideront l’Australie à encourager les parties à aller de l‘avant dans les négociations, considérant le rejet australien de voter sur le projet de résolutions dans l’Assemblée générale des Nations Unies par la levée des pouvoirs de la Palestine pour présider le groupe des 77 et de la Chine.
Le ministère est adressé au premier ministre de l‘Australie, en disant : ‘l‘engagement en faveur de la solution à deux États signifie qu‘aucune action unilatérale ne sera prise pour porter atteint le statut de Jérusalem, soulignant que l‘attachement de l‘Australie envers le concept de solution à deux États n‘est ni abstrait ni formel et n‘a rien à voir avec aucune autre question telle que Jérusalem, les frontières, les colonies illégales, les réfugiés, la sécurité ou eau, mais est lié au résultat des négociations sur ces questions.
Elle a également exprimé sa surprise par ces déclarations, en indiquant : ‘ Quand le Premier ministre australien a pris en compte les intérêts d‘Israël et les intérêts électoraux de son ancien ambassadeur auprès Israël, David Sharma, ce qui a provoqué des répercussions sur les intérêts australiens avec les pays arabes et les pays islamiques, notamment commerciaux et économiques.
Il a demandé au premier ministre australien de reconsidérer ses déclarations qui portent atteint aux intérêts de l’Australie et ses positions internationales, exprimant son espoir que l‘opposition australienne, les organisations de la société civile, les entreprises australiennes et les communautés arabes et musulmanes feraient entendre leur voix auprès du gouvernement australien afin qu‘il reconsidère l‘approche adoptée par David Sharma à l‘égard de l‘Australie avant son adoption formelle.
H.A