Amman, le 23 juin 2018, WAFA- Saeb Erikat, secrétaire général du Comité exécutif de l‘Organisation de libération de la Palestine (OLP), et Majed Faraj, chef des services de renseignements, ont discuté vendredi à Amman avec le ministre des Affaires étrangères Ayman Safadi et le chef des services de renseignement Adnan al-Jundi ont discuté les questions politiques et de sécurité en Palestine et dans la région, selon l‘agence de presse officielle jordanienne Petra.
Le ministère jordanien des Affaires étrangères a déclaré dans un communiqué que les discussions étaient axées sur la coordination des actions afin de faire face aux derniers développements en ce qui concerne la question palestinienne, conformément aux approches des deux pays.
Les responsables palestiniens et jordaniens ont averti lors de leur réunion des conséquences de l‘impasse politique, soulignant que la région ne jouirait pas de sécurité, de stabilité et de paix globale sans arriver à une solution juste au conflit israélo-palestinien qui répond aux droits légitimes des Palestiniens, en particulier leurs droits à la liberté et d‘avoir leur propre état dans leur patrie.
Ils ont souligné que la solution à deux États, qui garantit la création d‘un État palestinien indépendant et souverain aux frontières du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale, est le seul moyen de résoudre le conflit et de parvenir à une paix juste et globale.
Les responsables jordaniennes ont informé leurs homologues palestiniens sur les communications et les mouvements du Royaume menés par le roi Abdallah II de Jordanie pour soutenir les Palestiniens et sortir de l‘impasse politique sur la base d‘un effort actif pour parvenir à une solution à deux Etats et respecter tous les droits légitimes des Palestiniens.
La réunion fait suite à une visite en Jordanie de deux hauts responsables américains - le conseiller principal Jared Kushner et le représentant spécial pour les négociations internationales Jason Greenblatt - qui essaient de vendre ce qu’ils appellent « accord du siècle » sur le conflit israélo-palestinien.
Les Palestiniens boycottent l‘administration américaine depuis qu‘elle a reconnu Jérusalem comme capitale d‘Israël en décembre et a déplacé son ambassade en Israël à Jérusalem en mai. Ils estiment que « l’accord du siècle » des États-Unis est bien en deçà de leurs attentes et de leurs aspirations pour un règlement pacifique et durable, car il élimine de la table des négociations les principales questions comme Jérusalem, les réfugiés, les colonies et les frontières.
K.R