New York, le 7 février 2019, WAFA- Des diplomates ont mentionné que les pays membres dans le Conseil international de sécurité à l‘exception des États-Unis, ont regretté la décision israélienne prise à la fin de janvier, de mettre fin aux fonctions de la mission de la Présence internationale temporaire à Hébron en Cisjordanie occupée.

Lors d‘une réunion à huis clos, Washington a abordé la question d‘un point de vue juridique, affirmant que les parties israélienne et palestinienne ont le droit de ne pas prolonger le mandat de la mission de six mois, renouvelable.

Par ailleurs, le Koweït et l‘Indonésie, membres non permanents au Conseil, ont souligné qu‘Israël n’a pas le droit de mettre fin à cette mission, selon un diplomate.

De nombreux membres au Conseil, surtout les européens (la Belgique, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et d’autres) ainsi que la Russie et la Chine, ont exprimé leur regret envers la décision israélienne.

L‘actuel président du conseil, en février, ambassadeur de la Guinée équatoriale, Anatolio Nong Maba, a déclaré aux journalistes qu’il y a une quasi-unanimité de préoccupation soulevée par la décision israélienne.

La longue réunion s‘est terminée par une décision unique sur la base d‘une proposition britannique consistant à demander au président du Conseil de sécurité de contacter les parties pour les informer du teneur de la réunion et recevoir leur point de vue.

Une source diplomatique a fait savoir que les États-Unis ont demandé au Conseil de sécurité d’être clair dans son message.

Un diplomate a déclaré la position du Conseil "ne va pas loin" et "indique une incapacité effrayante du Conseil de sécurité".

Le Koweït et l‘Indonésie ont proposé un projet de déclaration du Conseil de sécurité exprimant leur regret pour la décision d‘Israël et appelant au calme, mais les États-Unis l‘ont rejetée, selon un autre diplomate.

H.A