Accueil Local 08/August/2020 12:16 PM

L’occupation  vole la maman du nourrisson Iyas

L’occupation  vole la maman du nourrisson Iyas

Ecrit par thaïr Abu Bakr

Traduit par Fatima Nasser

Jénine, le 8 août 2020, WAFA-

«J'ai été touchée, Bassem ... prends soins des enfants.» Ce furent les derniers mots de la martyre Dalia Samoudy, 24 ans, à son mari  avant  de tomber ensanglantée sur le sol, à la suite d'une balle mortelle israélienne dans la poitrine, qui a pénétré le foie, le pancréas et l'aorte, dans une scène qui incarne le crime le plus odieux contre l'humanité.

Vendredi à l'aube, alors que Dalia, préparait le biberon pour son enfant, la balle l'a prise par surprise, elle ne savait pas qu'elle criait, en fermant les fenêtres, de peur que son bébé de 4 mois, Iyas et son frère Siraj, un an et demi, d’inhaler les gaz lacrymogènes lors des affrontements qui ont éclaté avec les forces d'occupation dans le quartier de Jabriya à Jénine : ce sera sa dernière scène.

Le père de la martyre, Ahmed Estiti, un prisonnier libéré, qui a passé plusieurs années intermittentes dans les prisons d'occupation,  a dit à l’Agence de presse, WAFA, avec une immense douleur dans le cœur : «  Dalia est naît  quand  j'étais prisonnier dans les prisons israéliennes  en 1996, je l'ai appelée du non ‘Dalia’ pour exprimer mon amour à la Palestine, sa terre et ses raisins (Dalia veut dire vigne).

Il a ajouté : « l'exécution de sang-froid de ma fille n'est pas la première et ce ne sera pas la dernière, c'est une politique systématique de l'occupation contre nos femmes, nos enfants et nos aînés, alors qu'ils sont en sécurité chez eux, mais personne n’arrête cette tragédie qui se répète sans cesse ».

 Il a poursuivi : « Dalia ne représentait aucune menace pour l'occupation, ni l’ambulance qui allait lui sauver la vie, a été ciblée  aussi».

L'oncle de la martyre, Omar, s'est demandé pourquoi sa nièce a été tuée alors qu’elle serrait ses deux enfants dans ses bras, pour les protéger des balles de l'occupation et des grenades lacrymogènes, tirée sauvagement et follement comme d'habitude.

La mère de Dalia en deuil dans une scène déchirante, lui faisait ses adieux en lui disant : « Truhish Yama, ne pars  pas ma fille  reste avec nous »

F.N

 

 

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