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Accueil international 21/September/2020 09:21 AM

Une ville française commémore le 38e anniversaire du massacre de Sabra et Chatila

Une ville française commémore le 38e anniversaire du massacre de Sabra et Chatila

Paris, le 21 septembre 2020, WAFA- En présence de l'ambassadeur de Palestine en France, Salman Al-Harfi, d'un certain nombre de membres du personnel de l'ambassade et d'une foule de citoyens de la ville française de Bagnolet, la municipalité a commémoré la 38ème commémoration du massacre de Sabra et Chatila qui a eu lieu le 16 septembre 1982 dans les camps de réfugiés ‘Sabra et Chatila’ au Liban et fait des milliers de morts.

Lors de son discours, l'Ambassadeur Al-Harfi a estimé que la commémoration du massacre n'est pas seulement de se souvenir de ses victimes, mais aussi de rappeler que la justice n'a pas été réalisée malgré 38 ans et que tous les massacres commis contre le peuple palestinien, personne ne les a payés jusqu'à aujourd'hui, ce qui remet le concept de justice en question, exigeant que la justice internationale soit mobilisée pour mettre fin aux massacres quotidiens contre le peuple palestinien.

Al-Harfi a dit que le peuple palestinien et sa direction sont prêts à la paix mais non pas à la reddition et que personne ne peut forcer le peuple palestinien de renoncer à ses droits nationaux ni parler en son nom.

Il a ajouté que ce qui s’appelle l’accord de paix entre Israël et les pays arabes d’Emirats et de Bahreïn est juste une normalisation gratuite au détriment du peuple palestinien, considérant la normalisation d’un coup à la cause palestinienne, au peuple palestinien et ses droits.

Les intervenants au nom des membres du conseil municipal ont condamné les auteurs du massacre de Sabra et Chatila qui a été commis sous les yeux des forces internationales et des forces de l’OTAN qui se sont engagés de préserver la vie des civils, surtout, les réfugiés palestiniens.

Ils ont estimé que la seule solution de la question des réfugiées palestinien est par l’application de la résolution (194), par le retour des réfugiés à leurs foyers et leur compensation des années de refuge dans les misérables camps de réfugiés.

Ils ont également condamné la ruée des pays vers la normalisation avec Israël malgré son poursuite d’occuper des terres arabes, notamment la ville de Jérusalem et malgré sa persistance sur les plans d’annexer des pans de la Cisjordanie occupée.

Les intervenants ont dénoncé l’accord du siècle, confirmant que le peuple palestinien aura le dernier mot à l’autodétermination, et ce ne sera pas pour Trump, Netanyahu ou ceux qui normalisent avec l'occupation.

H.A

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