New York, le 24 septembre 2020, WAFA- Les dirigeants des différents pays du monde ont affirmé, dans des discours prononcés au cours de la deuxième journée de la 75ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies, que la création d'un État palestinien indépendant et souverain avec Jérusalem-Est sa capitale est la base de la stabilité au Moyen-Orient.

Le roi saoudien Salman Bin Abdulaziz Al-Saud a déclaré que la paix au Moyen-Orient était notre choix stratégique et notre devoir est de faire effort pour œuvrer ensemble à la réalisation d'un avenir radieux par la paix, la stabilité, la prospérité et la coexistence entre tous les peuples de la région.

Al-Saud a indiqué que l'Arabie Saoudite soutient tous les efforts visant à faire avancer le processus de paix qui a proposé des initiatives de paix depuis 1981, et l'Initiative de paix arabe comprenait les fondements d'une solution globale et juste au conflit arabo-israélien qui garantirait les droits légitimes du peuple palestinien, pour créer un État indépendant, Jérusalem-Est sa capitale.

Il a affirmé son soutien aux efforts visant à ramener la paix au Moyen-Orient, à travers des négociations entre les parties palestinienne et israélienne pour parvenir à un accord juste et global.

Le président de la République d'Irak, Barham Salih, a affirmé la position de son pays en faveur de la cause palestinienne et la nécessité de trouver une solution juste et globale, ainsi que de respecter les droits du peuple palestinien dans son État indépendant, mettant l'accent sur la création de l’État palestinien contribue à la stabilité de la région et du monde. 

Le président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, dans son discours, devant les travaux de la soixante-quinzième session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, a souligné la nécessité de créer un État palestinien indépendant et souverain avec Al-Quds Al-Sharif comme capitale.

Tebboune a ajouté, mercredi soir, qu’une solution juste et globale à la question palestinienne et aux droits du peuple palestinien qui sont inaliénables pour son État indépendant, est la clé de la stabilité au Moyen-Orient.

Le président libanais, Michel Aoun, a indiqué qu'il faut réaffirmer l'adhésion aux principes sur lesquels l'organisation a été fondée, y compris la résolution 194, qui garantit le droit des réfugiés palestiniens au retour, soulignant l'attachement de son pays à l'initiative arabe.

A son tour, le président de la Namibie, Hajj Hinjob, a exprimé son soutien au droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à trouver une solution permanente, juste et globale à la question palestinienne.

Dans son discours, devant les travaux de la soixante-quinzième session de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York, le Président Hinjob a déclaré, par un appel de vidéo, que malgré les revers politiques et diplomatiques concernant l'annexion des terres palestiniennes, mais nous avons encore l'espoir d'une solution juste et globale garantissant pleinement les droits du peuple palestinien et son droit du retour.

Nicolas Maduro Moros, le président de la République bolivarienne du Venezuela, a affirmé le soutien et la solidarité de son pays avec le peuple de Palestine, tout en soulignant la nécessité de respecter les terres de l'État palestinien historique aux frontières de 1967.

R.N