Ramallah, le 8 octobre 2020, WAFA- Le prisonnier palestinien Maher Al-Akhras poursuit sa grève ouverte de la faim depuis 74 jours, en protestation contre sa détention administrative, selon un rapport du club du prisonnier palestinien.
Maher n’est pas la seule prisonnière qui recourt à la grève ouverte de la faim à cause de la politique abusive de détention administrative, des dizaines de prisonniers palestiniens entament une grève chaque année pour protester cette politique illégale.
Les longues années de captivité privent les prisonniers de leurs familles et les empêchent de vivre librement dans la dignité, ainsi que les maladies chroniques provoquées par les conditions de détention déplorables.
Al-Akhras de 49 ans, a été arrêté le 27 juillet 2020, de sa maison dans la ville de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Il a été transféré au centre de détention de ‘Huwwara’ où il a entamé sa grève ouverte de la faim, il a été placé en détention administrative pour quatre mois et il a été transféré ensuite à la prison d’Ofer.
Al-Akhras a été transféré à la prison de ‘la clinique de Ramla’, après une détérioration sérieuse de son état de santé, il a été également transféré à l’hôpital de ‘Kablan’ où il est détenu à ce jour dans un état de santé critique.
En septembre 2020, la cour suprême de l’occupation a publié une ordre de geler sa détention administrative, dans une tentative de manipulation pour obliger Al-Akhras à suspendre sa grève.
En octobre 2020, son avocat a demandé au tribunal de l’occupation de relâcher le prisonnier gréviste, cependant le tribunal a rejeté la revendication.
Hier, le 7 octobre 2020, l’épouse du Maher a entamé une grève de la faim et a protesté devant l’hôpital de ‘Kablan’ pour soutenir son mari dans sa lutte contre sa détention illégale, notant que Al-Akhras est père de six enfants.
‘Ma seule condition est la liberté, la liberté ou le martyre, dans l'un des deux cas c'est une victoire pour mon peuple et pour les prisonniers", a déclaré le prisonnier Maher Al-Akhras.
Il vaut la peine de mentionner que le prisonnier Al-Akhras a été arrêté en 1989 pour la première fois, la deuxième fois en 2004, il été capturé encore une fois en 2009, il a été placé en détention administrative pour 16 mois et l’occupation l’a également arrêté en 2018.
N.S