New York, le 15 octobre 2020, WAFA- L’ambassadeur turc, Volkan Bozkir, président de l'Assemblée générale des Nations Unies a confirmé sur la nécessité d’établir un État palestinien sur les frontières d’avant 1967, en application des résolutions pertinentes des Nations unies.

Cela s’est produit lors d’une réunion tenue par la Quatrième Commission de l’ONU qui traite de sujets variés comme les questions relatives à la décolonisation, au maintien de la paix, au suivi des missions politiques spéciales, à l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA), au Comité spécial chargé d'enquêter sur les pratiques israéliennes et à la coopération internationale touchant les utilisations pacifiques de l'espace.

Bozkir a déclaré dans son intervention, que les Nations Unies doivent continuer à soutenir les Palestiniens et les Israéliens pour résoudre le conflit sur la base des résolutions de l’ONU, du droit international et des accords bilatéraux, et pour concrétiser la vision de deux États vivant côte à côte dans la paix et la sécurité à l'intérieur de frontières reconnues, sur la base des lignes d'avant 1967.

En janvier dernier, le président américain Donald Trump a annoncé un plan pour régler une politique injuste contre les Palestiniens et biaisé à Israël et a été rejeté par les Palestinien au niveau officiel et populaire.  

Bozkir a ajouté que le travail de la quatrième Commission est très important à cet égard, car elle joue un rôle décisif pour laisser ce conflit et la détresse des Palestiniens à l'ordre du jour international.

Il s'est adressé aux participants à la réunion en disant : "Vos efforts contribueront à réaliser les droits inaliénables du peuple palestinien, y compris son droit à l'autodétermination et à l'indépendance.

Bozkir a dit que l'Office de secours et de travaux des Nations Unies (UNRWA), depuis sa création en 1949, a joué un rôle fondamental pour les réfugiés palestiniens, qui sont maintenant au nombre de 5,6 millions."

Il a souligné : « Dans l'attente d'une solution juste et durable au sort des réfugiés palestiniens, les services de l'UNRWA dans des domaines tels que l'éducation, les soins de santé, la protection et les secours, les infrastructures, l'amélioration des camps et les interventions d'urgence, resteront vitaux ».

Il s'est dit préoccupé par les déficits financiers récurrents de l'UNRWA", soulignant que l'agence des Nations Unies a besoin d'un financement durable et prévisible pour assurer la stabilité et la sécurité des réfugiés palestiniens.

L'Office fournit des services vitaux aux réfugiés palestiniens en Jordanie, le Liban, la Syrie et la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, et la bande de Gaza.

L’UNRWA fait face à une crise financière, puisqu'en 2018 les Etats-Unis ont arrêté leur soutien annuel, estimé à 360 millions de dollars ; En raison de l'opposition américaine au fonctionnement de l'agence, qui fait face aux critiques d'Israël, l'allié de Washington.

H.A