Bruxelles, le 30 octobre 2020, WAFA- Le porte-parole de l'Union européenne, Peter Stano, a déclaré que l'Union européenne suivait de près la détérioration rapide de la santé du prisonnier Maher Al-Akhras, qui poursuivait sa grève de la faim depuis juillet pour protester contre sa détention administrative sans que des charges formelles ne soient portées contre lui en Israël.

L’Union européenne réitère ses anciennes préoccupations concernant l'utilisation par Israël de la détention administrative sans que des charges formelles ne soient portées."

«Environ 350 Palestiniens sont actuellement détenus en détention administrative. Les détenus ont le droit d'être informés des charges qui sous-tendent toute détention et d'être soumis à un procès équitable », a-t-il ajouté.

L'Union européenne a appelé les autorités d'occupation israéliennes à respecter pleinement le droit international humanitaire ainsi que ses obligations en matière de droits de l'homme à tous les prisonniers, également à la lumière de la quatrième Convention de Genève, et à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour préserver la santé d'Al-Akhras en la poursuite du traitement de cette affaire.

Le prisonnier Al-Akhras est marié et père de six enfants, dont le plus jeune est une fillette âgée de six ans.

 Al-Akhras poursuit sa grève de la faim illimitée, depuis 96 jours consecutifs, refusant sa détention adminitrative.

Le prisonnier souffre de fatigue intense, de douleurs dans les articulations, l'abdomen et l'estomac, et un mal permanent dans la tête, en plus d'une perte de poids sévère, d'un état de déséquilibre, d'une incapacité à bouger et d'une perte de beaucoup de liquides et de sel, son sens de l'ouïe et de la parole ont été également affectés.

Il y a des craintes que cela puisse affecter les fonctions des organes vitaux de son corps, tels que les reins, le foie et le cœur, et ainsi sa vie sera soudainement en danger à tout moment.

 F.N