Jénine, le 1èr novembre 2020, WAFA- Les forces d’occupation israéliennes ont pris d’assaut aujourd’hui dimanche la localité de Ya’bad au sud-ouest du gouvernorat de Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée et ont fait une descente dans le domicile du prisonnier Nazmi Abu Baker, selon la famille du prisonnier.
La famille a mentionné à WAFA que les forces d’occupation ont perquisitionné pour la deuxième fois consécutive la maison d’Abu Baker et ont vérifié la chambre du prisonnier Nazmi fermée par les forces d’occupation le 21 du mois dernier.
La famille d’Abu Baker a exprimé ses inquiétudes des incursions continues de leur maison.
Les forces d’occupation avaient fermé à environ 40 mètres carrés la maison d’Abu Bakr avec le matériau « polyéthylène ».
L'armée israélienne a demandé à plusieurs reprises l'autorisation de démolir la maison familiale de Nazmi Abu Bakr, que les autorités l'accusent de meurtre après avoir prétendument laissé tomber une brique sur la tête d'un soldat décédé plus tard.
Abu Bakr, 49 ans, a été accusé d’avoir tué le soldat Amit Ben Ygal en mai dernier à Ya'bad, dans le nord de la Cisjordanie. L'armée a détenu tous les membres de la famille Abu Bakr à l'époque.
Abu Bakr, qui a comparu devant le tribunal militaire de Salem, a nié toutes les charges retenues contre lui, soulignant qu'il n'avait rien à voir avec le meurtre du soldat.
Il a été soumis à des interrogatoires sévères depuis son incarcération et n'a pas pu rencontrer son avocat pendant une période qui a duré plus de deux semaines.
En mai dernier, des soldats israéliens ont pris les mesures de la maison d’Abu Bakr en vue de la démolir.
Israël recourt à la démolition punitive des maisons familiales des Palestiniens comme moyen de dissuasion - accusé d'être impliqué dans des attaques contre des Israéliens, une politique qu'Israël n'applique pas aux colons israéliens impliqués dans des attaques mortelles contre des Palestiniens.
Cette politique a été largement condamnée par les groupes de défense des droits de l'homme en tant que « châtiment collectif » et « crime de guerre et crime contre l’humanité ».
H.A