Ramallah, le 9 novembre 2020, WAFA- La Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers a révélé que l’administration de la prison israélienne ‘Jilbo’a’ néglige délibérément la condition sanitaire du prisonnier, Imad Kmail.

Dans son communiqué publié aujourd’hui, la Commission a indiqué que le prisonnier Imad qui souffre de plusieurs problèmes de santé chroniques, fait face à une négligence médicale délibérée et un aléatoirement du traitement de la part de l’administration pénitentiaire israélienne.

Imad Kmail souffre des douleurs à l’estomac, des infections des voies urinaires accompagnées de brûlures et de saignements, de graves douleurs aux os, des problèmes dans les sinus, de la perte de l'odorat et d’une vision trouble. Il a besoin d’une opération chirurgicale mais l’administration de la prison ‘Jilbo’a’ retarde son transfert à la clinique de la prison.

Il convient de mentionner que le prisonnier Kmail (55 ans), de la localité de Qabatiya au sud de Jénine, arrêté depuis 22 ans et condamné à la perpétuité à vie, a subi pendant deux mois après son arrestation aux pires formes de torture physique et psychologique dans les cellules d’interrogatoire.

Il y a plus de 6000 Palestiniens emprisonnés en Israël pour avoir résisté à l'occupation, dont beaucoup purgent de longues peines de prison et de multiples peines à perpétuité.

Le nombre des prisonniers malades écroués dans les geôles israéliennes, atteint environ 700 dont ceux qui sont atteints du cancer, de la paralysie, de l’insuffisance rénale et d’autres, sachant que les conditions de santé de ces prisonniers s’aggravent de plus en plus en raison de la politique de la négligence médicale pratiquée par l’administration pénitentiaire israélienne.

Dans les prisons israéliennes, les détenus Palestiniens sont exposés aux pires violations et harcèlements dont la négligence médicale exercée contre les prisonniers malades, en violation flagrante de toutes les lois et les Conventions internationales.

68 Palestiniens sont morts dans les prisons israéliennes depuis le début de l'occupation en 1967 en raison d'une négligence médicale.

H.A