Accueil international 29/November/2020 02:22 PM

 La CSI demande aux entreprises et des investisseurs de mettre un terme à leur complicité avec les colonies israéliennes

 La CSI demande aux entreprises et des investisseurs de mettre un terme à leur complicité avec les colonies israéliennes

Ramallah, le 29 novembre 2020, WAFA- La Confédération syndicale internationale (CSI) demande à l’ensemble des entreprises et des investisseurs de mettre un terme à leur complicité avec les colonies illégales et de cesser leurs activités au sein de ces dernières.

A l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, la CSI appelle dans son communiqué la communauté internationale à redoubler d’efforts pour aboutir à une solution à deux États, fondée sur les résolutions 242 et 338 du Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) et sur les frontières antérieures à 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale d’un État palestinien.

Elle a considéré la reconnaissance de l’État de Palestine et la responsabilité des entreprises, en vertu du droit international, sont essentielles pour les droits des travailleurs palestiniens.

Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI, a déclaré que les colonies illégales et leurs infrastructures couvrent plus de 60 % de la Cisjordanie, absorbant des ressources censées profiter aux populations palestiniennes qui bénéficient d’une protection spéciale en vertu du droit international humanitaire.

Elle a ajouté : « Au nom du droit international et des Principes directeurs des Nations unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme, la CSI demande à l’ensemble des entreprises et des investisseurs de mettre un terme à leur complicité avec ces colonies illégales et de cesser leurs activités au sein de ces dernières. »

Burrow a poursuivi que les bénéfices réalisés par les entreprises israéliennes et multinationales dépendent directement de l’annexion des terres palestiniennes et du pillage de leurs ressources naturelles, entravant ainsi le développement économique de la Palestine. Raison pour laquelle nous demandons au Conseil des droits de l’homme (CDH) des Nations unies de continuer à actualiser sa base de données recensant les sociétés et entreprises exerçant leurs activités dans les colonies illégales et de veiller à disposer de ressources suffisantes pour en assurer la viabilité.

Sharan Burrow a souligné qu’Israël accumule des millions de dollars en effectuant des prélèvements sur les rémunérations des salariés palestiniens qui travaillent en Israël. Il est inacceptable que l’État d’Israël ne prenne aucune mesure pour transférer ces fonds, en guise de sanction contre l’Autorité palestinienne. De plus, la complexité du système d’inscription des travailleurs empêche ces derniers de bénéficier de leurs prestations sociales.

La Confédération syndicale internationale a conclu son communiqué en disant : « La reconnaissance de l’État de Palestine et la responsabilité des entreprises, en vertu du droit international, permettraient de mettre fin aux pratiques abusives et à l’exploitation des travailleurs palestiniens. Il est de la responsabilité de la communauté internationale de demander instamment aux gouvernements et aux entreprises de respecter le droit international. »

H.A

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