Ramallah, le 26 janvier 2021, WAFA- Les autorités de l’occupation ont escaladé la politique délibérée de détention administrative depuis le début de l’année, selon le club du prisonnier palestinien.

Le club a révélé que cette politique a été escaladée récemment, contre les prisonniers palestiniens malades et âgés dans les geôles de l’occupation.

440 prisonniers administratifs, dont trois adolescents et trois prisonniers croupissent dans les prisons israéliennes, selon le club du prisonnier.

Les autorités de l’occupation ont délivré 90 ordres de détention administrative depuis l’année actuelle, notant que 600 détenus palestiniens sont écroués dans les prisons de l’occupation.

Le club a ajouté que l’occupation a harcelé les enfants, les femmes et les âgés, malgré la situation déplorable de la pandémie de Coronavirus (COVID-19).

3600 palestiniens ont été arrêté depuis le début de la propagation de la pandémie de Coronavirus, ainsi que 1114 ordres de détention administrative ont été délivrés lors de l’année dernière.

La politique de détention administrative constitue l’une des politiques délibérées par l’occupation israélienne contre les prisonniers palestiniens. 

Les tribunaux militaires de l’occupation représentent un moyen fondamental pour consolider la politique de détention administrative sans inculpation contre les prisonniers, notamment les grévistes.

Le club du prisonnier palestinien a passé en revue trois cas de détention administratives :

Amal Nakhleh, de 16 ans de Ramallah, malade et a besoin du suivi médical nécessaire, il a été transféré hier en détention administrative pour six mois, malgré son état de santé très critique.

Ahmad Zahran, 44 ans de la ville de Ramallah, a entamé une grève ouverte de la faim de 113 jours, en protestation contre sa détention administrative, après avoir passé 18 mois d’emprisonnement, il souffre de problèmes de santé très critiques.

Il vaut la peine de mentionner que Zahran est un ex-prisonnier qui a déjà passé plus de 15 ans de prison ferme.

Shoroque Al-Badan, de Bethléem, mère d’une fillette, a passé 12 ans d’emprisonnement et a été de nouveau arrêtée et transférée en détention administrative.

N.S /F.N