Jérusalem, le 28 janvier 2021, WAFA- Le Comité pour la reconstruction de la mosquée d’Al-Aqsa a repris ce jeudi les travaux de restauration du lieu saint islamique après que les autorités d'occupation israéliennes l'ont empêché pendant plusieurs jours d'effectuer les réparations nécessaires au Dôme du Rocher et aux mosquées souterraines Marawani à Al-Haram Al-Sharif dans la vieille ville de Jérusalem.
Selon des sources, la restauration comprenant la réparation de mosaïques, de dessins, de colonnes dans les deux mosquées qui forment, avec la mosquée Al-Aqsa, l'enceinte murale d'Al-Haram Al-Sharif, ou Sanctuaire Noble, le troisième site le plus sacré de l'Islam après Mekkah et Medina.
La semaine dernière, les autorités d’occupation israéliennes ont empêché les employés du comité de la reconstruction dans le département de waqf islamique de mener des travaux de restauration dans le complexe, affirmant qu’ils n’avaient pas obtenu de permis pour ces travaux.
Le Waqf islamique de Jérusalem, un département du gouvernement jordanien, affirme qu'il est seul responsable du lieu saint islamique et n'a donc pas besoin d'un permis d'Israël pour y effectuer des travaux de restauration.
En conséquence, la Jordanie, qui est le gardien officiel des lieux saints islamiques et chrétiens de Jérusalem-Est occupée, est intervenue avec Israël et hier, le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a annoncé qu'Israël avait accepté de lever ses objections au travail mené par le Waqf à Al-Haram Al-Sharif.
Alors qu'Israël empêche le comité islamique de faire des travaux de restauration et arrête ou expulse souvent les fonctionnaires et les travailleurs et les empêche d'atteindre la mosquée, ses différentes équipes sont profondément impliquées dans des fouilles illégales et d'autres travaux sous le site islamique, ce que le département du Waqf prévient de la menace des fondations et mettent en danger les mosquées historiques de la ville sainte occupée.
H.A