Ramallah, le 5 avril 2021, WAFA- Ce lundi c’est la journée de l’enfant Palestinien, qui est censée être une journée spéciale pour répandre la joie et le bonheur chez les enfants Palestiniens, mais ils sont la cible de l'occupation israélienne qui les prive de leur enfance, leur liberté de leur éducation en les poursuivant et les détenant dans des conditions tragiques à l'intérieur de ses prisons en violation flagrante de toutes les chartes et lois internationales qui garantissent leurs droits en tant qu'enfants.

La commission des affaires des prisonniers a indiqué dans son rapport que 140 mineurs, sont détenus actuellement par l’occupation, répartis entre les prisons d’Ofer et de Majdou, en plus des centres d’interrogation et de détention.

Les enfants sont battus et agressés brutalement dès les premiers instants de leur arrestation jusqu'aux centres de détention israéliens, et qu'une nouvelle série de mauvais traitements et d'humiliation commençait

Dans ce contexte, la commission des prisonniers a documenté de nouveaux témoignages de garçons et de mineurs qui ont été soumis à la torture et aux mauvais traitements au cours des opérations d'arrestation et de détention dans les centres d'arrestation et d'interrogatoire et lors des transferts vers les tribunaux.

Parmi les témoignages consignés dans le rapport de la Commission, il y a le témoignage du jeune Mujahid Naasan (17 ans) de la ville de Mughayir, du gouvernorat de Ramallah, il se trouve actuellement dans le centre de détention de Megiddo dans la section des prisonniers mineurs.

Il a été arrêté après que l'armée d'occupation a pris d'assaut son domicile à l'aube, et l'a arbitrairement battu lui et son frère et les a arrêtés, après cela, les soldats ont transféré le mineur Mudjahid au centre d'investigation "Al-Maskobiyya".

Pendant l'interrogatoire, il n'a pas été épargné d'être battu au ventre et au visage et insulté par les interrogateurs. Il a été jeté pendant 22 jours dans les cellules, il a été interrogé 15 fois, et il a été contraint de signer une déclaration en hébreu sans en comprendre le contenu.

Les soldats de l'occupation ont également agressé le mineur Fares Warni (17 ans), après une descente dans sa maison dans la ville d'Al-Eizariya, au nord de Jerusalem, il a été maltraité, menotté et les yeux bandés.

Puis il a été transféré dans un camp militaire près de la ville d'Abu Dis, et là, les soldats ont continué à l'insulter et à le battre violemment, puis il a été transféré au centre de détention "Etzion pour l'interrogatoire, il y est resté 15 jours, au cours desquels il a souffert de conditions de détention difficiles.

 Les cellules du centre de détention étaient surpeuplées et sales, et les repas fournis étaient de mauvaise qualité et en quantité médiocre.

Quant aux deux mineurs, Ahmed Zakarneh (17 ans) et Muhammad Abu al-Rub (16 ans), ), tous deux originaires de la ville de Qabatiya, dans le gouvernorat de Jénine, ils ont été soumis à des interrogatoires sévères au centre de détention de Jalama.

 Ils ont été torturés de longues heures pendant leur interrogatoire, puis jetés dans des cellules sales pleines d'insectes avant d'être transférés au centre de détention de Megiddo.

Le Mouvement international pour la défense des enfants a déclaré hier dans son communiqué a l’occasion de la journée de l’enfant Palestinien, que 85% des enfants détenus ont été soumis à des violences physiques par les forces d'occupation pendant la période de leur détention, selon les documents recueillis par le mouvement à travers les témoignages de 79 enfants prisonniers de la Cisjordanie l'année dernière.

Le mouvement a documenté que 27 enfants ont été mis à l'isolement à des fins d'enquête pendant deux jours ou plus, la période de l'isolement peut être plus longue. 

Concernant le droit à la vie, l'occupation continue de cibler les enfants dans le but de tuer ou de blesser, et au cours de l'année passée, les soldats de l'occupation ont tué 9 enfants, âgés de (14 à 17 ans), dont 7 en Cisjordanie et deux dans la bande de Gaza.

Depuis le début de cette année, l'occupation a tué un enfant dans le gouvernorat de Salfit.

F.N