Hébron, le 11 avril 2021, WAFA – Des dizaines de citoyens Palestiniens ont été soumis hier soir à l’asphyxie par inhalation du gaz lacrymogène lors de l’assaut des forces armées israéliennes dans la localité de Beit Ummar au nord d’Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée, selon un activiste local.
Dans la région d’Abu Tooq, près de l’entrée de Beit Ummar, les maisons des civils palestiniens ont été ciblées par les bombes israéliennes du gaz toxique et lacrymogène, entrainant la suffocation parmi des citoyens sans défense.
Beit Ummar :
Entouré de tous côtés par les colonies israéliennes, les autoroutes et les bases militaires permanentes, le village de Beit Ummar, basé au nord de la ville d'Hébron, abrite quelque 18 000 Palestiniens.
Beit Ummar est quotidiennement attaqué par l'occupation israélienne. Il n’y a pas une seule partie de Beit Ummar qui n’a pas été touchée par l’occupation.
Beit Ummar est encerclé par trois colonies majeures - Gush Etzion, Efrat et Beit Ein - ce qui en fait un emplacement géographique stratégique pour les Israéliens et il n'y a pas une seule partie de Beit Ummar intacte ou non affectée par l'occupation.
De temps en temps au fil des ans, Israël notifie les habitants de s’emparer davantage de terres à Beit Ummar pour diverses « raisons de sécurité.
Les assauts israéliens dans les régions palestiniennes :
Les régions palestiniennes sont attaquées quotidiennement par les soldats d’occupation israéliens, dévastant les maisons, terrorisant les résidents surtout les enfants, blessant ou asphyxiant des citoyens.
Nulle part en Palestine en sécurité : les forces d’occupation attaque effectuent habituellement leurs incursions dans des zones sous le contrôle total de l‘Autorité palestinienne, ne nécessitent pas de mandat de perquisition, à tout moment et partout de la part de l‘armée, conformément à ses vastes pouvoirs arbitraires.
De plus, l'armée d’occupation attaque intentionnellement les domiciles palestiniens pendant la nuit pour créer un état de panique chez le même détenu et sa famille, cela fait partie de la guerre psychologique contre le détenu et sa famille.
H.A