Ramallah, le 12 avril 2021, WAFA - Les factions politiques palestiniennes ont affirmé aujourd'hui la nécessité d'achever le processus électoral dans toutes ses étapes, y compris la nomination, le vote et la campagne, dans tous les territoires palestiniens occupés en 1967, déclarant que: Il n'y a pas d'élections sans Jérusalem et qu'Israël, la puissance occupante, n'a aucun droit de veto sur elle.
Les factions palestiniennes ont appelé, lors d'une réunion tenue à Ramallah pour discuter des prochaines élections générales, la communauté internationale, y compris les Nations Unies, l'Union européenne, la Russie, la Chine et toutes les parties à qui l'Autorité palestinienne avait demandé de faire pression sur le pouvoir occupant, Israël, de ne pas mettre d’obstacles à la tenue d’élections à toutes ses étapes dans les territoires occupés, y compris Jérusalem-Est, la capitale de l’État de Palestine.
Ils ont souligné la nécessité pour toutes les factions de faire la tenue d'élections dans le cadre d'une résistance populaire globale dans les territoires occupés d'avant 1967, appelant toutes les factions, syndicats et partis à assumer leurs responsabilités et à se préparer ensemble à lutter contre l'occupation, au nom de la bataille électorale et de tous les droits nationaux légitimes à la liberté et à l'indépendance conformément aux lois et résolutions de légitimité internationale.
Les élections palestiniennes :
Le 15 janvier 2021, le président Mahmoud Abbas a promulgué un décret-loi sur la tenue d'élections législatives, présidentielles et au Conseil national en trois phases cette année.
Le 9 février 2021, les factions politiques palestiniennes ont conclu une réunion de deux jours au Caire au cours de laquelle elles ont accepté de tenir les élections législatives et présidentielles comme prévu, décrétées par le président Mahmoud Abbas à la mi-janvier.
Les factions ont déclaré dans leur déclaration finale publiée à l'issue de leur réunion qu'elles respecteraient le calendrier fixé par le décret sur les élections législatives et présidentielles, en mettant l'accent sur leur tenue à Jérusalem, en Cisjordanie et dans la bande de Gaza sans exception, et s'engagent à respecter et à accepter leurs résultats.
Elles ont également convenu que la Cour des affaires électorales sera constituée par consensus et comprendra des juges de Jérusalem, de Cisjordanie et de la bande de Gaza. Cette cour sera chargée de suivre toutes les questions relatives au processus électoral, à ses résultats et aux questions soulevées.
Il est à marquer que les élections législatives ont été fixées pour le 22 mai et les élections présidentielles le 31 juillet, suivies le 31 août par des élections pour le Conseil national palestinien, le parlement en exil.
Les résidents palestiniens de Jérusalem-Est ont participé librement aux deux élections précédentes de 1996 et 2006, comme le prévoient les accords d'Oslo conclus en 1993 entre l'OLP et Israël sous les auspices des États-Unis.
Au moins 2,8 millions de Palestiniens en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, et dans la bande de Gaza se sont inscrits pour voter.
H.A