Ramallah, le 4 juillet 2025, WAFA– Le Conseil national palestinien (CNP) a vivement dénoncé, vendredi, le massacre perpétré par l’armée israélienne contre des civils déplacés dans la zone d’Al-Mawasi à l’ouest de Khan Younis, qualifiant cette attaque — qui a causé la mort de vingt femmes et enfants brûlés vifs — d’étape supplémentaire dans la campagne d’extermination systématique contre le peuple palestinien.
Dans un communiqué officiel, le Conseil a accusé l’armée israélienne de cibler délibérément les civils palestiniens, soulignant que la gravité des crimes commis est aggravée par le comportement de soldats et d’officiers israéliens qui, dans des vidéos et déclarations publiques, se vantent ouvertement d’avoir tué des enfants et des femmes, affirmant leur intention de poursuivre ces actes.
Le CNP a affirmé que ces déclarations, empreintes de haine et de déshumanisation, traduisent une doctrine criminelle enracinée dans l’institution militaire israélienne, dépourvue de toute référence morale ou légale. Des officiers auraient déclaré que « tuer chaque enfant palestinien est une guerre contre le terrorisme », sans qu’aucune condamnation ou enquête interne ne soit engagée, ces propos étant même encouragés dans les rangs de l’armée comme signe de "victoire".
Le Conseil a mis en garde contre les conséquences de cette dérive, estimant qu’elle menace non seulement le peuple palestinien, mais aussi l’ordre moral et juridique international. Il a fustigé le silence de la communauté internationale et la poursuite de l’armement d’Israël par certaines puissances, ce qui équivaut, selon lui, à une complicité directe dans les crimes commis.
Le communiqué insiste sur le fait que les violations continues de la Charte des Nations Unies et des traités internationaux, en particulier par les États qui soutiennent Israël militairement et politiquement, mettent à l’épreuve la crédibilité du droit international.
Enfin, le Conseil a appelé la Cour pénale internationale à ouvrir immédiatement une enquête sur les appels publics au meurtre de masse proférés par des responsables israéliens, les qualifiant de crimes documentés et complets. Il a réaffirmé que ces violences ne briseront ni la volonté du peuple palestinien ni son attachement à ses droits nationaux, au premier rang desquels la liberté, le retour et l’indépendance dans un État souverain avec Jérusalem pour capitale.
H.A