Ramallah, le 9 mai 2021, WAFA- Le prisonnier Abbas Al-Sayed, 56 ans de Tulkarem est entré dans sa 20e année dans les prisons d'occupation israélienne, depuis son arrestation en 2002.
Dans un communiqué, le club du prisonnier a indiqué, que le détenu Al-Sayed a fait face à un interrogatoire sévère qui a duré 5 mois consécutifs, et plus tard, l'occupation l'a condamné à 35 peines de réclusion à perpétuité, en plus de 150 ans.
Au cours des années de sa détention, il a fait face à l'isolement cellulaire continu et au refus de visites de sa famille, et sa femme n’a pu lui rendre visite pour la première fois qu’après 7 ans de son arrestation.
Pendant ses années de captivité, il a perdu sa mère et sa sœur. Il est considéré comme l'un des leaders du mouvement des prisonniers et l'un des plus actifs dans les prisons d'occupation.
Lorsqu'il a été arrêté, sa fille Mawada avait trois ans et son fils Abdullah avait un an et sept mois.
Il est à noter que le détenu Al-Sayed est titulaire d'un diplôme en génie mécanique et, plus tard, avant son arrestation, il s'est spécialisé dans l'ingénierie des respirateurs artificiels.
Plus de 4000 prisonniers palestiniens souffrent souvent de conditions d'emprisonnement difficiles, notamment de négligence médicale, de refus d'éducation, de refus de visites familiales, d'isolement cellulaire, de cellules surpeuplées souvent remplies d'insectes et de saleté, et qui manquent de lumière naturelle. Les autorités pénitentiaires répondent rarement aux besoins personnels en matière de santé et d'hygiène.
De plus, la majorité des prisonniers palestiniens sont soumis à une forme de torture psychologique et de mauvais traitements tout au long du processus d'arrestation et de détention, y compris diverses formes de violence sexuelle qui se produisent telles que passages à tabac, insultes, menaces, fouilles corporelles et harcèlement explicite.
Lors de leur arrestation, les détenus palestiniens ne sont pas informés de l'endroit où ils sont emmenés et se voient rarement expliquer leurs droits pendant les interrogatoires. Ces techniques de torture et de mauvais traitements sont utilisées non seulement pour intimider les détenus, mais aussi comme outils pour humilier les Palestiniens et les contraindre à faire des aveux
F.N