Ramallah, le 17 mai 2021, WAFA- Le Premier ministre Muhammad Shtayyeh a appelé les Nations-Unies en soulignant que des sanctions punitives doivent être prises à l’encontre d’Israël et que les mesures prises par l'État d'occupation israélien contre notre terre et notre peuple sont illégales.

Shtayyeh a déclaré au début de la session gouvernementale tenue aujourd'hui, lundi, à Ramallah, qu'il ne suffit plus de publier des déclarations de dénonciation et de condamnation de ces crimes contre notre peuple, ajoutant: « Des familles entières ont été anéanties et leurs maisons démolies en raison des raids brutaux qui ont semé la mort, la terreur, et ces scènes sanglantes et photos d'enfants ruisselants de sang, est l'un des plus grands crimes punissables par la loi internationale. »

Il a souligné qu'une expédition de médicaments, d'équipements et de fournitures médicales, est en cours de préparation, avec un millier d'unités de sang données seront envoyées ainsi qu'une délégation médicale de spécialistes sera envoyée, pour aider à préserver la vie de la population dans la bande de Gaza.

« Nous suivons de près ce qui se passe à chaque instant et nous appelons la communauté internationale à intervenir pour mettre fin à l'agression, mais Israël n'a jusqu'à présent répondu à personne. » a dit Shtayyeh

Shtayyeh a exprimé ses regrets quant à l'échec du Conseil de sécurité à parvenir à une position unifiée condamnant les attaques et d’y mettre fin immédiatement

À cet égard, il a déclaré: « Nous nous rendrons à l'Assemblée générale pour rendre cette décision, car personne n'a le droit de veto là-bas, et il y aura une réunion du Quartet aujourd'hui pour la deuxième fois au niveau des délégués, et une autre réunion des ministres européens des Affaires étrangères pour discuter de l'agression contre la Palestine. »

Le Premier ministre a salué les peuples qui se sont soulevés dans les capitales arabes et internationales en solidarité avec notre peuple contre l'agression   «  Le message de cette solidarité mondiale en est un, à savoir que la question palestinienne est présente dans les esprits et les cœurs du monde, les peuples et les gouvernements, et qu’aujourd’hui, elle est une fois de plus en tête des priorités de l’activité politique et diplomatique mondiale. »

F.N