Ramallah, le 5 juillet 2021, WAFA- Lundi, la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers a mis en garde contre l'état de santé grave du prisonnier de 28 ans, Ghazanfar Abu Atwan, qui poursuit sa grève ouverte de la faim pour le 62ème jour consécutif, refusant sa détention administrative.
Le conseiller média de la commission, Hassan Abd Rabbo, a déclaré lors d'une conversation téléphonique avec "WAFA", que le prisonnier Abu Atwan est dans un état de santé très grave.
Abu Atwan est dans un état de santé très critique et souffre des problèmes de santé qui menacent sa vie et pourraient lui causer une paralyse, selon la commission.
Le prisonnier a perdu plus de 15 kg et souffre de la pression psychologique et du harcèlement par les autorités de l’occupation qui refusent de le relâcher et continue de le détenir dans l’hôpital de ‘Kablan’.
Abd Rabbo a appelé le Comité international de la Croix-Rouge, ainsi que toutes les institutions de défense des droits humains et humanitaires, à rendre visite au prisonnier Abu Atwan et à intervenir d'urgence pour sauver sa vie.
Il convient de noter que le cousin de Ghadanfar, Munif Abu Atwan, qui purge la prison à perpétuité et 18 ans dans les prisons israéliennes pour avoir résisté à son occupation, est également en grève de la faim depuis 12 jours en solidarité avec son cousin, a déclaré la Commission.
Au fil des ans, Israël a placé des milliers de Palestiniens en détention administrative pendant des périodes prolongées, sans les juger, sans les informer des charges retenues contre eux, et sans permettre à leur avocat d'examiner les preuves.
Les détenus palestiniens ont continuellement eu recours à des grèves de la faim illimitée pour protester contre leur détention administrative illégale et exiger la fin de cette politique qui viole le droit international.
« L'utilisation par Israël de la détention administrative viole de manière flagrante les restrictions du droit international. Israël la pratique d'une manière hautement confidentielle qui refuse aux détenus la possibilité de monter une défense appropriée », a déclaré le groupe israélien de défense des droits humains B'Tselem.
Le groupe de défense des droits des prisonniers Addameer affirme que le Service pénitentiaire israélien maintient une politique systématique de négligence médicale envers les détenus palestiniens.
R.N