Ramallah, le 12 juillet 2021, WAFA- Des efforts juridiques et institutionnels ont été déployés pour libérer de la prisonnière Khaleda Jarrar afin de faire ses adieux à sa fille, Suha décédée hier soir à Ramallah, comme a révélé la Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers.
Dès la nouvelle du décès, la Commission a entamé ses efforts pour mettre fin immédiatement à la détention de Khaleda Jarrar, où le Chef de la Commission, Qadri Abu Baker a communiqué avec le comité international du Croix-Rouge et l’a demandé de pratiquer toutes les pressions possibles pour que Jarrar pourrais faire adieux à sa fille.
Suha Jarrar, chercheuse de longue date et responsable du plaidoyer à Al-Haq. Suha a rejoint l’institution d’Al-Haq en 2017 en tant que chercheuse en politique du genre et de l'environnement au département de recherche juridique et de plaidoyer, où elle a travaillé avec dévouement jusqu'à sa mort. Suha était un ardent défenseur des droits du peuple palestinien à l'autodétermination, à la liberté et à la dignité.
La prisonnière Jarrar, l’ancienne députée au Conseil législatif palestinien, écrouée actuellement dans la geôle israélienne d’Al-Damoun, a reçu l’atroce nouvelle il y a quelques instants via des avocats de la Commission et de l’institution « Addameer ».
Abu Baker a ajouté qu’il y a des efforts déployés par la direction palestinienne pour la libération de Jarrar.
Le 1 mars 2021, un tribunal militaire israélien a condamné Khaleda Jarrar à deux ans de prison et 12 mois avec sursis pendant cinq ans et à une amende d'environ 1200 dollars.
Jarrar, 58 ans, haut responsable du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), a été arrêtée fin octobre 2019 pour son rôle au sein du FPLP et détenue depuis lors en détention administrative sans inculpation ni jugement et sur la base de preuves secrètes non disponibles même pour son avocat.
Jarrar a été détenue en 2015 et 2017 et placée en détention administrative avant sa nouvelle détention en octobre 2019.
H.A