La vallée du Jourdain, le 15 juillet 2021, WAFA- Jeudi, les bulldozers de l’occupation ont détruit des installations dans la région de Khirbet Humsa dans la vallée du Jourdain.
Le responsables du dossier de la vallée du Jourdain dans la province de Tubas, Mutaz Bsharat, a indiqué la semaine passée que l'occupation a détruit Khirbet Humsa pour la septième semaine consécutive, exilant 60 Palestiniens dont 35 enfants.
Khirbet Humsa est une communauté bédouine palestinienne, située dans la zone C dans le nord de la vallée du Jourdain. Initialement déplacés à la suite de la première guerre israélo-arabe de 1948, les membres de la communauté se sont progressivement installés de manière plus permanente dans leur emplacement actuel dans la vallée d'al-Bqai'a, en raison des colonies israéliennes et des restrictions imposées à leur accès aux pâturages.
La majorité de la communauté est située dans une zone désignée comme « zone de tir » pour l'entraînement militaire israélien, où la résidence ou l'accès des Palestiniens est interdit.
La communauté dépend principalement de l'élevage pour ses moyens d'existence. Les zones de tir désignées, qui couvrent près de 30 pour cent de la zone C, abritent 38 communautés bédouines et d'éleveurs avec plus de 6 200 Palestiniens. Celles-ci comprennent certaines des communautés les plus vulnérables de Cisjordanie, avec un accès limité aux services d'éducation et de santé, ainsi qu'aux infrastructures d'eau, d'assainissement et d'électricité.
À de nombreuses reprises depuis 2012, la communauté a été temporairement déplacée pendant que les autorités israéliennes dispensaient des formations militaires dans les environs, selon e Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) dans le territoire palestinien occupé, qui a enregistré plus de 50 incidents de ce type au cours de cette période.
Entre 2007 et 2017, toutes les structures de Humsa ont reçu des ordres de démolition, faute de permis de construire délivrés par Israël. De tels permis sont presque impossibles à obtenir pour les Palestiniens, en raison du régime de planification restrictif et discriminatoire appliqué dans la zone C, qui offre aux résidents une possibilité minimale de construction autorisée. Selon l'avocat affecté au dossier par l'AP, toutes les options juridiques et de planification ont été épuisées pour la partie de la communauté située dans la zone de tir.
R.N