Ramallah, le 22 juillet 2025, WAFA- Le chef du Conseil national palestinien, Rohi Fatah, a mis en garde contre le laxisme international injustifiée face à la catastrophe humanitaire sans précédent dans la bande de Gaza, qui est en train d'entrer dans la phase de famine totale, selon les classifications internationales certifiées.
Dans un communiqué publié mardi, Fattouh a souligné que l'échec de la communauté internationale à déclarer ouvertement que Gaza était devenue une zone de famine délibérée constituait une grave omission et une participation indirecte à l'aggravation de la situation catastrophique, et un couvert pour le silence qui est complice des crimes de l'occupation israélienne qui continue, pour le cinquième mois consécutif, à empêcher l'entrée d'aide humanitaire de manière systématique, en violation flagrante du droit international humanitaire et des dispositions de la quatrième convention de Genève, qui obligent la puissance occupante à fournir de la nourriture et des médicaments à la population civile.
Il a également déclaré que cette violation systématique constituait un crime de famine délibérée de la population civile, l'un des crimes les plus graves en vertu du droit international, expliquant que les rapports des organisations internationales compétentes dessinaient un tableau tragique et terrifiant, la famine ayant coûté jusqu'à hier la vie à 21 citoyens palestiniens, dont 8 enfants, tandis que plus de 100 000 enfants et femmes risquaient de mourir de malnutrition aiguë, selon les rapports des institutions internationales et de l'Organisation mondiale de la santé.
De plus, il a ajouté : ‘Notre peuple dans la bande de Gaza est devenu un terrain d'expérimentation pour toutes sortes et formes de meurtres et de mutilations, dans une insulte flagrante à tous les principes moraux, aux valeurs humaines et aux règles juridiques contraignantes, au milieu d'une connivence, d'une hypocrisie, d'un silence international flagrant et d'une communauté internationale politiquement et moralement paralysée, qui ne reflète ni la volonté libre de leurs peuples ni leurs aspirations à la justice, à la dignité et aux droits de l'Homme’.
Il a suivi : Cette dissociation entre les systèmes politiques du monde et les sociétés en place renforce l'incompétence et révèle la fausseté des affirmations sur les systèmes de valeurs qui prétendent protéger la dignité humaine.
N.S