Ramallah, le 17 août 2021, WAFA - Un total de 9 prisonniers palestiniens détenus en Israël sont actuellement en grève de la faim pour protester contre leur détention administrative injuste sans inculpation ni jugement, selon la Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers.
Hassan Abed Rabbo, conseiller de médias de la commission, a déclaré que le plus long gréviste de la faim des 9 prisonniers est le prisonnier Salem Ziadat, 40 ans, qui entame une grève de la faim pendant 37 jours pour protester contre sa détention sans inculpation ni procès.
Mojahed Hamed, Kayed Fasfous, Ra'fat Darawish et Muqdad Qawasmeh, Yusuf Al-Amer, Ahmed Mahamreh, Akram Fasfous et Alaa Al-Araj ont également entamé une grève de la faim pendant 35, 35, 34, 27, 20, 18, 13 et 10 jours consécutifs.
Le prisonnier Muhammed Imar de Tulkarem a conclu hier un accord avec l'administration pénitentiaire israélienne concernant sa libération le 9 septembre du mois prochain.
Les prisonniers en grève de la faim connaissent des conditions de santé difficiles exacerbées par l'incapacité des autorités israéliennes à entendre leurs demandes, a déclaré Abed Rabbo.
La politique israélienne de détention administrative largement condamnée permet la détention de Palestiniens sans inculpation ni jugement pour des intervalles renouvelables allant généralement de trois à six mois sur la base de preuves non divulguées que même l'avocat d'un détenu est interdit de visite.
Actuellement, Israël détient quelque 540 Palestiniens en détention administrative, jugée illégale par le droit international, pour la plupart d'anciens prisonniers qui ont passé des années en prison pour leur résistance à l'occupation israélienne.
Au fil des ans, Israël a placé des milliers de Palestiniens en détention administrative pendant des périodes prolongées, sans les juger, sans les informer des charges retenues contre eux, et sans leur permettre ni à leur avocat d'examiner les preuves.
Les détenus palestiniens ont continuellement eu recours à des grèves de la faim illimitées pour protester contre leur détention administrative illégale et exiger la fin de cette politique qui viole le droit international.
H.A