Ramallah, le 17 août 2021, WAFA- La Commission des prisonniers et ex-prisonniers a déclaré que les mères prisonnières souffrent de tortures physiques et psychologiques dans les prisons de l'occupation israélienne, parce qu’elles sont privées de voir leurs enfants que quelques minutes et d’autres d’entre elles privées pour des années, en plus de la politique de négligence médicale pratiquée à leur encontre.
Dans son communiqué de presse, la Commission a clarifié que la prisonnière enceinte Anhar Aldeek, du village de Kafr Nima à Ramallah, souffre de troubles bipolaires et a besoin de soins médicaux particuliers, car elle est entrée dans son neuvième mois, soulignant qu'elle essaie, en coopération avec la Croix-Rouge qui lui donner les instructions nécessaires, notant que sa libération est un besoin urgent.
La prisonnière Aldeek a déclaré lors de sa rencontre avec l'avocat de la commission, que la prison, qui est dépourvue de toutes les conditions humaines et de vie, n’est pas équipé pour l'accouchement et l'éducation de l’enfant.
L’avocate de la Commission a rendu visite également à la prisonnière Abeer Al-Rajabi (27 ans), de la ville d’Hébron, mère de quatre enfants et condamné à 6 mois de prison, souffre de calculs rénaux.
De plus, la prisonnière Nisreen Hassan (47 ans), mère de 7 enfants, de la bande de Gaza, souffre d'hypertension et de maux de dents sévères.
La Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers a appelé à libérer immédiatement toutes les prisonnières, tenant entièrement pour responsable le gouvernement israélien de leur vie, notamment les mères.
H.A