ـــRamallah, le 7 septembre 2021, WAFA- La Commission des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers a déclaré aujourd’hui que le prisonnier Alaa Al-Araj qui est en grève de la faim depuis 30 jours, souffre d’une faiblesse générale dans son corps et ne peut pas se tenir debout et a perdu plus de 30 kg de son poids.
Al-Araj (34 ans), de la ville d’Anabta à l’est de Tulkarem en Cisjordanie occupée, arrêté le 30 juin 2021, se trouve au centre de détention de Jalameh, et son état de santé s’est détérioré récemment, a indiqué la Commission dans son communiqué.
Le prisonnier Alaa Al-Araj a également été placé en détention administrative en 2019 pendant deux ans.
La commission a appelé la communauté internationale et ses institutions à intervenir d'urgence pour libérer le prisonnier Al-Araj et mettre fin à la politique de détention administrative suivie par les autorités israéliennes d'occupation contre les prisonniers palestiniens, qui transforme leur vie et celle de leurs familles en une véritable punition qu'ils paient chaque jour.
Il conveint de mentionner que cinq autres détenus palestiniens poursuivent leur grève ouverte de la faim, qui sont : Kayed Fasfous, originaire de Dora dans le gouvernorat d'Hébron, est en grève de la faim depuis 55 jours consécutifs. Il est suivi par Miqdad Qawasmeh, d'Hébron, en grève de la faim depuis 48 jours, Hisham Abu Hawash, également d'Hébron, 22 jours, Rayeq Bisharat, de Tubas, 17 jours, et Shadi Abu Aker, de Bethléem, 14 jours.
Actuellement, Israël détient quelque 550 Palestiniens en détention administrative, jugée illégale par le droit international, pour la plupart d'anciens prisonniers qui ont passé des années en prison pour leur résistance à l'occupation israélienne.
Au fil des ans, Israël a placé des milliers de Palestiniens en détention administrative pendant des périodes prolongées, sans les juger, sans les informer des charges retenues contre eux, et sans leur permettre ni leur avocat d'examiner les preuves.
Les détenus palestiniens ont continuellement eu recours à des grèves de la faim illimitées pour protester contre leur détention administrative illégale et exiger la fin de cette politique qui viole le droit international.
H.A