Accueil Les Prisonniers 31/October/2021 10:17 AM

Sept prisonniers continuent leur grève de la faim dans les geôles israéliennes

Sept prisonniers continuent leur grève de la faim dans les geôles israéliennes
Photo d'archive

Ramallah, le 31 octobre 2021, WAFA- Sept prisonniers palestiniens continuent leur grève de la faim illimitée dans les geôles israéliennes, en protestation contre leur détention administrative, dont le plus ancien Kayed Fasfous depuis 109 jours consécutifs.

Parmi les prisonniers grévistes : Miqdad Al-Qawasmeh, en grève de la faim depuis 102 jours, Ala Al-Araj depuis 84 jours, Hisham Abu Hawash depuis 75 jours, Shadi Abu Akr en grève depuis 68 jours, Ayad Al-Hreimy depuis 39 jours et le prisonnier Loay Al-Ashkar qui entame une grève depuis 21 jours.

A savoir que le prisonnier, Ratib Harbyat est en grève de faim depuis 23 jours en solidarité avec les sept prisonniers grévistes.

Le porte-parole médiatique de la commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, Hassan Abd Rabbo, a mis en garde lors d'une conversation téléphonique avec ‘WAFA’, contre les conditions de santé dangereuses des prisonniers grévistes, en particulier de Fasfous et de Qawasmeh, qui sont en grève depuis plus de trois mois, car le danger pour eux augmente qui causera la mort de l'un d'entre eux, à la suite d'un manque de quantité de liquide dans le corps.

Il a mis en garde contre l'état de santé grave du prisonnier Al-Qawasmeh, qui est en soins intensifs à l'hôpital de Kaplan. Les médecins ont tenté de le nourrir avec des solutions et des suppléments, pour rompre sa grève ouverte de la faim.

Fasfous, qui se trouve actuellement dans un hôpital israélien à la suite d'une grave détérioration de son état de santé, demande à être libéré de sa détention sans inculpation ni jugement sur la base des lois de la période du mandat britannique pendant l'occupation de la Palestine avant Israël, est illégale selon le droit international.

La Commission des prisonniers a indiqué que le danger sur la vie des prisonniers grévistes s’aggrave de jour en jour, mentionnant qu’il y a des craintes de la possibilité qu’ils subissent une rechute de santé inopinée, faisant mal à leur cerveau ou à leur système nerveux, notamment en raison du manque de liquide dans le corps.

Elle a souligné que le tribunal de l'occupation élude la décision d'arrêter leur ordre de détention administrative.

R.N

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