Ramallah, le 19 novembre 2021 WAFA - Les autorités d'occupation israéliennes ont remis aujourd'hui le corps d'Israa Khzemiah, une mère palestinienne abattue par les forces d'occupation israéliennes dans la vieille ville de Jérusalem le 30 septembre 2021.

Le corps de la femme a été libéré par l'armée d'occupation israélienne et remis à sa famille au poste de contrôle militaire de Salem, au nord-ouest de Jénine en Cisjordanie occupée, après avoir été retenu depuis son meurtre le 30 septembre et sans raison.

Khzemiah, une mère de trois enfants originaire de la ville de Qabatiya en Cisjordanie, a été abattue par la police israélienne à Jérusalem occupée alors qu'elle se rendait à l'enceinte de la mosquée Al-Aqsa.

Israël a longtemps été fustigé par les défenseurs des droits de l'homme pour sa politique de rétention des corps des Palestiniens tués par ses forces lors d'attaques présumées contre des Israéliens.

Le droit international considère également cette pratique comme une violation des droits de l'homme. Les Conventions de Genève stipulent que les parties en conflit armé doivent inhumer les défunts de manière honorable, et  si possible selon les rites de la religion à laquelle ils appartenaient et que leurs tombes soient respectées, correctement entretenues et marquées pour qu'ils puissent toujours être reconnus.

Dans sa dernière mise à jour en septembre 2020, le Centre d'aide juridique et des droits de l'homme de Jérusalem (JLAC) a mentionné qu'Israël retenait les corps d'au moins 67 Palestiniens tués par les forces israéliennes depuis 2015.

En 2017, la Cour suprême israélienne a statué que l'État n'avait aucune base légale pour retenir les corps et a confirmé la politique du gouvernement de retenir les corps des Palestiniens tués par les troupes d'occupation israéliennes.

Selon JLAC et Adalah (Centre juridique pour les droits des minorités arabes), Israël est le seul pays au monde qui a une politique de confiscation des restes humains, qui s'appuie sur des réglementations datant de 1945 (pendant le mandat britannique) comme motifs. pour sa politique.

L'occupation israélienne détient toujours 90 martyrs, depuis le retour de la politique de détention des corps des martyrs en 2016, en plus des 254 martyrs dans les « cimetières des nombres ».

F.N