Ramallah, le 16 décembre 2021, WAFA - Le Premier ministre Mohammad Shtayyeh a déclaré hier que l'approbation par l'UNESCO de la demande palestinienne d'inclure l'art de la broderie en Palestine sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité est une étape importante et opportune.

M. Shtayyeh a dit que l’approbation par l'UNESCO de la demande palestinienne d'inclure « L'art de la broderie en Palestine : pratiques, compétences, connaissances et rituels » contribue à protéger l'identité, le patrimoine et le récit palestiniens, face aux tentatives d'occupation de « voler ce qu'il ne possède pas. »

A cet égard, Shtayyeh a remercié l'UNESCO d'avoir approuvé la demande palestinienne lors de sa seizième réunion, qui se tient actuellement à Paris, la capitale française.

L'art de la broderie traditionnelle est très répandu en Palestine. Fabriqué et porté à l'origine dans les zones rurales, la pratique est désormais courante dans toute la Palestine et parmi les membres de la diaspora.

Les vêtements villageois pour femmes se composent généralement d'une robe longue, d'un pantalon, d'une veste, d'une coiffe et d'un voile. Chacun de ces vêtements est brodé d'une variété de symboles, notamment des oiseaux, des arbres et des fleurs.

Le choix des couleurs et des dessins indique l'identité régionale de la femme et son statut matrimonial et économique.

La broderie est une pratique sociale et intergénérationnelle, car les femmes se réunissent les unes chez les autres pour pratiquer la broderie et la couture, souvent avec leurs filles. De nombreuses femmes brodent comme passe-temps, et certaines produisent et vendent des pièces brodées pour compléter les revenus de leur famille, seules ou en collaboration avec d'autres femmes.

H.A