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Campagne électronique de soutien aux femmes palestiniennes détenues dans les prisons d'occupation israéliennes

Campagne électronique de soutien aux femmes palestiniennes détenues dans les prisons d'occupation israéliennes

Jérusalem, le 20 décembre 2021, WAFA- Suite à l’agression brutale vécues par les prisonnières palestiniennes dans la geôle d’occupation israélienne « Ad-Damoun », une campagne électronique est lancée aujourd’hui à grande échelle en soutien avec elles.

Le Club des prisonniers avait révélé que le service pénitentiaire israélien avait agressé et battu sévèrement des prisonnières et isolé trois d'entre elles.

Certaines détenues ont été blessées et l’administration pénitentiaire a menacé d'utiliser des gaz lacrymogènes contre elles. Les trois détenues : Shorouq Dwayyat, Marah Bakir et Mona Qaadan, ont été placés à l'isolement cellulaire.

En plus, le service pénitentiaire israélien a coupé le courant, retiré les hijabs (foulards) des détenues et utilisé des gaz lacrymogènes contre elles. Il leur a également refusé les visites et les a empêchés d'utiliser la cantine de la prison. Les détenues ont rendu leurs repas et ont frappé à la porte des cellules pour protester contre la répression israélienne.

Après les nouvelles des agressions israéliennes perpétrées contre les prisonnières, des activistes ont commencé de tweeter intensivement via un hashtag « # Les prisonnières sont une ligne rouge » pour exposer les pratiques de l’occupation contre les prisonniers et prisonnières devant le monde.

L’hashtag figure au premier rang sur Tweeter au milieu d’une large interaction par des activistes palestiniens et d’autres autour du monde.

La mère de la prisonnière, Marah Bakir a dit à WAFA : « Depuis que nous avons reçu la nouvelle de l'isolement de Marah jeudi dernier et d'un certain nombre de ses compagnes de captivité, nous vivons dans un état de grande anxiété, et nous avons été récemment informés qu'elle est à la prison d'Al-Jalama sans détails sur son état de santé et les conditions qu'elle traverse. »

Elle a ajouté : « Depuis le succès de l'evasion de six prisonniers de la prison de Gilboa, ma fille, Marah a été harcelée et les prisonnières grévistes de la faim ont été privées des visites, et cette interdiction est toujours en vigueur ».

Amjad Abu Assab, chef du Comité des familles des prisonniers de Jérusalem, a dit à WAFA : « Selon les informations reçues de plusieurs sources, la prisonnière Marah Bakir a été transférée à l’isolement de la prison d’Al-Jalama et la prisonnière Shorouq Dwayyat à l’isolement de la prison de Gilboa, et nous n'avons aucune information sur leur état car les avocats ont été empêchés de leurs rendre visite. »

Il a ajouté : « Trente-deux femmes détenues dans les prisons d'occupation sont soumises aux violations les plus atroces de la part des autorités pénitentiaires, et le mouvement des prisonniers est dans un état de grande vigilance en raison des restrictions et des violations contre les détenues ».

Les familles des prisonnières palestiniennes ont appelé toutes les parties concernées à faire pression sur les autorités d'occupation pour qu'elles cessent leurs harcèlements contre elles.

A son tour, le club des prisonniers a tenu l'administration des prisons d'occupation entièrement responsable du sort des prisonnières et a estimé que ce qui leur arrive est plus dangereux depuis des années, appelant toutes les autorités compétentes, les institutions internationales des droits de l'homme et la Croix-Rouge à intervenir d'urgence afin de révéler les conditions des prisonnières isolées.

H.A/F.N 

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