Ramallah, le 23 décembre 2021, WAFA - le prisonnier Hisham Abu Hawash, qui est en grève de la faim depuis 129 jours, a perdu la capacité de se déplacer et a des difficultés à parler, a rapporté l'avocat Jawad Boulos.
Boulos, qui a pu rendre visite au prisonnier Abu Hawash, aujourd'hui dans la prison "Ramleh", a déclaré que l'administration pénitentiaire l'avait transféré dans la matinée à l'hôpital israélien "Asaf Harofeh" et l’a ramené de nouveau en prison malgré son besoin urgent d'un suivi et d'un contrôle de santé vigoureux.
Pour sa part, le Club des prisonniers a confirmé qu'Abu Hawash est confronté à un lent processus de mise à mort. La Cour suprême de l'occupation, a rejeté la requête présentée concernant une demande de la « suspension » de la détention administrative, d'Abu Hawash et de le transférer dans un hôpital civil.
Le Club a appelé toutes les institutions internationales des droits de l'homme à intervenir d'urgence et immédiatement pour sauver la vie d'Abu Hawash et à contourner le silence qui a toujours été un feu vert pour que l'occupation continue ses violations et ses crimes contre les prisonniers.
Il est à noter qu'Abu Hawash est détenu depuis le 27 octobre 2020 et que trois ordres de détention administrative ont été émis à son encontre depuis son arrestation, dont l'un après le 70e jour de sa grève actuelle.
Il est marié et père de cinq enfants.
La détention administrative est l’arrestation et la détention d’une personne par l’autorité militaire, sans inculpation ni jugement, pour une durée inconnue et renouvelable indéfiniment.
Pratiquée par Israël pour des « raisons de sécurité », c’est aujourd’hui un véritable élément de pression contre les citoyens palestiniens qui contestent y compris pacifiquement l’occupation israélienne.
Le système de justice ne permet pas au prisonnier l’accès à une procédure équitable, et la possibilité de recours n’existe pas. La détention administrative bafoue donc le droit des détenus à un procès équitabl
F.N