Ramallah, le 1er février 2022, WAFA- Depuis 32 jours consécutifs, du début de cette année, 500 détenus administratifs palestiniens ont commencé à refuser de se présenter à leurs audiences.
Les détenus administratifs poursuivent pour le 32ème jour de boycotter les tribunaux israéliens.
A noter que les prisonniers palestiniens détenus sans jugement ni inculpation dans les prisons israéliennes poursuivent leur boycott des tribunaux militaires israéliens pour protester contre la politique israélienne largement condamnée de détention administrative.
Le boycott comprend les audiences pour approuver ou renouveler l'ordre de détention administrative, ainsi que les audiences d'appel et les sessions ultérieures à la Cour suprême.
Selon les informations la commission des affaires des prisonniers et des ex-prisonniers, "le boycott des tribunaux d'occupation constitue une source de confusion pour l'administration pénitentiaire d'occupation israélienne, de sorte qu'il y a une rupture entre elle et les prisonniers, en plus d'informer les délégations étrangères qui visitent les prisons à chaque période de la question de la détention administrative, pour la mettre en lumière, et la transmettre au monde.
Généralement, les autorités d'occupation prennent des mesures punitives contre les prisonniers qui boycottent leurs tribunaux, comme les priver de visites de leur famille et renouveler leur détention administrative.
A savoir que l'utilisation de cette politique par Israël s'est étendue ces dernières années pour inclure les femmes, les enfants et les personnes âgées.
La détention administrative est une politique israélienne qui permet la détention indéfinie de prisonniers sans procès ni inculpation sur la base de "preuves secrètes" que ni le détenu ni son avocat ne sont autorisés à voir. Au moins quatre enfants palestiniens sont détenus en vertu de ces ordres.
Les groupes de défense des droits de l'homme décrivent l'utilisation par Israël de cette pratique comme « systématique et arbitraire » et comme une forme de punition collective, notant que son utilisation extensive constitue une violation du droit international « en particulier en ce qui concerne les principes internationalement reconnus d'un procès équitable ».
La politique largement condamnée de détention administrative permet la détention de Palestiniens sans inculpation ni procès pour des périodes renouvelables allant de trois à six mois sur la base de preuves non divulguées que même l'avocat d'un détenu n'est pas autorisé à examiner.
R.N