New York, le 14 février 2022, WAFA- Des dizaines de personnes des communautés palestinienne et arabes et des partisans de la cause palestinienne aux Etats-Unis devant le magasin PUMA Flagship à New York, condamnant la poursuite de son parrainage de l’association israélienne de football.

Les manifestants ont hissé le drapeau palestinien et les banderoles rejetant la décision de la géante entreprise mondiale.

Au cours des derniers jours, des activistes ont publié des appels sur les réseaux sociaux pour participer intensivement dans toutes les manifestations qui seront organisées devant les magasins de Puma aux États-Unis et d’autres pays pour pousser l’entreprise de renoncer à son parrainage de l’Association israélienne qui comprend des Clubs des colonies construites sur des terres palestiniennes en Cisjordanie et à Jérusalem occupée, qui est considéré par le droit international d’une violation des lois et Conventions internationales.

Plus hashtags ont été publiés sur internet, à savoir : « #BoycottPUMA et #EndIsraeliApartheid » afin d’augmenter la participation mondiale dans la campagne de boycott des produits de Puma.

Le 12 février, plusieurs manifestations ont été organisées dans diverses pays du monde, exigeant à Puma de mettre fin à son implication avec l’apartheid israélien.

 Sur cette question, le mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) a clarifié : « Le fabricant mondial de vêtements de sport Puma est impliqué dans des violations du droit international et des droits de l'homme. Puma est le principal sponsor de l'Association israélienne de football (IFA), qui comprend des équipes dans les colonies illégales d'Israël sur les terres palestiniennes occupées. »

De plus, les concessionnaires exclusifs actuels et passés de Puma en Israël opèrent dans des colonies israéliennes illégales.

L'occupation militaire israélienne expulse les familles palestiniennes, y compris les enfants, de leurs maisons pour faire place à ces colonies. Les colonies israéliennes sont considérées comme des crimes de guerre au regard du droit international.

Selon le mouvement de BDS, plus de 200 clubs sportifs palestiniens ont demandé à Puma de mettre fin à l'accord de parrainage et de cesser de soutenir les saisies illégales de terres par Israël.

Puma se présente comme une entreprise qui se soucie de l'égalité tout en finançant l'apartheid que l'IFA aide à maintenir.

En juillet 2018, il a été annoncé qu'Adidas ne parrainait plus l'IFA à la suite d'une campagne internationale et de la livraison de plus de 16 000 signatures au siège d'Adidas.

BDS a précisé : « En tant que l'un des plus grands fabricants de vêtements de sport au monde et le seul sponsor international de l'Association israélienne de football, le parrainage de Puma confère une légitimité internationale aux actions de l'IFA. L'IFA, telle que documentée par Human Rights Watch, comprend des clubs de football basés dans des colonies israéliennes illégales sur des terres palestiniennes occupées. Les licenciés exclusifs actuels et passés de Puma en Israël opèrent dans des colonies israéliennes illégales. »

Les colonies israéliennes sont des accaparements de terres illégaux qui font partie intégrante de l'infrastructure d'occupation israélienne, poussant les familles palestiniennes indigènes hors de leurs terres, privant les Palestiniens de ressources naturelles et privant les Palestiniens de leur droit de circulation.

Le parrainage de l'IFA par Puma aide à maintenir son implication directe dans les violations des droits de l'homme et du droit international hors du terrain, permettant au régime de colonisation d'Israël de se poursuivre et de s'étendre.

L'IFA a refusé de prendre des mesures pour mettre fin à sa complicité, bien qu'elle ait été condamnée à plusieurs reprises par des conseillers de l'ONU, des dizaines d'élus, des groupes de la société civile et des droits de l'homme représentant des millions de personnes et des personnalités publiques.

Dans une tentative de détourner les critiques, Puma a répondu à la campagne en revendiquant une « dévotion à l'égalité universelle ».

BDS a conclu : « Il est temps pour Puma de respecter son engagement déclaré envers les droits de l'homme et de mettre fin à toute activité dans les colonies israéliennes illégales. »

H.A