Jérusalem, le 16 février 2022, WAFA- L'Organisation internationale d'Amnesty a appelle Israel à mettre fin aux expulsions forcées dans le quartier de Sheikh Jarrah et à arrêter le déplacement forcé en cours des Palestiniens de Jérusalem-Est.
Commentant les développements graves et rapides dans le quartier palestinien de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est occupée, Amnesty International a averti Israël que le transfert forcé de Palestiniens sous son occupation est un crime de guerre.
Depuis trois jours, les Palestiniens de Sheikh Jarrah organisent des manifestations en réponse à la menace imminente d'expulsion forcée de la famille Salem, qui est prévue pour le mois prochain", a déclaré Amnesty dans un tweet, ajoutant que les forces israéliennes avaient utilisé "des force » pour disperser les Palestiniens qui manifestaient contre le transfert forcé de la famille Salem.
Elle a appelé les autorités israéliennes « à arrêter immédiatement les expulsions forcées dans le quartier de Sheikh Jarrah et à mettre fin au déplacement forcé en cours des Palestiniens de Jérusalem-Est », avertissant : « Le transfert forcé est un crime de guerre et un pilier du système d'apartheid israélien ».
Amnesty a récemment déclaré qu'Israël appliquait un système d'apartheid contre les Palestiniens sous son règne, qu'ils se trouvent dans les territoires occupés ou à l'intérieur même d'Israël.
La tension a commencé dans le quartier il y a trois jours après que le législateur israélien de droite Itamar Ben Gvir, soutenu par des partisans extrémistes, a décidé d'ouvrir un bureau sur un terrain appartenant à la famille Salem à Sheikh Jarrah quelques jours après qu'un tribunal israélien a ordonné à la famille de quitter sa maison, où la famille Salem avait vécu pendant des décennies, avant la fin du mois de mars et la remettre à des groupes de colons juifs extrémistes.
Après avoir été expulsé du terrain par la police le premier jour, Ben Gvir est revenu le lendemain et a provoqué davantage de violence dans la région, principalement lorsque la police a attaqué des Palestiniens venus soutenir la famille Salem, qui a juré de ne pas quitter son domicile quel qu'en soit le prix, dans sa bataille pour rester chez elle.
Le député israélien raciste est de nouveau revenu hier dans le quartier, provoquant à nouveau des tensions et des affrontements.
Le quartier est devenu le théâtre de protestations massives contre le colonialisme de peuplement israélien dans les territoires occupés depuis que les autorités d'occupation israéliennes ont décidé d'expulser de force des dizaines de familles palestiniennes de leurs maisons au profit de groupes de colons coloniaux.
H.A