Ramallah, le 21 février2022, WAFA - Le Premier ministre Muhammad Shtayyeh a déclaré que notre peuple est soumis aux pires politiques et pratiques de persécution, de racisme et de nettoyage ethnique, en défendant ses maisons dans le quartier de Sheikh Jarrah, Jablal al-Mukabber et Silwan, dont l’objectif est de les déplacer de leurs foyers, pour les remplacer par des colons.
Dans son discours au début de la session du cabinet lundi, le Premier ministre a mis en garde le gouvernement d'occupation contre la poursuite de ses politiques, en le tenant entièrement responsable de l'explosion de la situation, affirmant que notre peuple à Jérusalem et partout ne succombera pas à ces politiques, et y résistera avec force et détermination.
Le premier ministre a apprécié la décision de la Cour constitutionnelle d'Afrique du Sud, qui a statué que l'antisionisme n'est pas considéré comme de l'antisémitisme. Il a considéré cette décision d’historique de victoire pour les principes des droits de l'homme et une protection à la liberté d'opinion et d'expression.
« C’est une critique au mouvement sioniste et d'Israël en tant qu'État d'apartheid, et non pas une critique ou une haine des Juifs » a-t-il affirmé.
Shtayyeh a poursuivi : « Nous appelons le reste des pays à adopter cette décision comme référence et précédent juridique, pour que le monde s'oppose à l'occupation, quelle que soit la couleur ou la religion des occupants ».
Il a souligné que le refus du gouvernement d'occupation israélien de coopérer avec la Commission d'enquête des droits de l'homme des Nations unies sur les crimes et les violations commis contre notre peuple, et refusant aux membres de la commission l'accès à la Palestine, est une affaire condamnable et prouve que le comportement d'Israël est au-dessus du droit international et au-dessus du droit humain. "Le monde est tenu de considérer Israël comme un État raciste et hors-la-loi: a t-il dénoncé" dit-il.
Sur un autre plan, le Premier ministre a averti le gouvernement israélien d'occupation, des conséquences de l'adoption d'une loi visant à abroger la loi sur les biens des absents établie depuis 1950, considérant cela comme un prélude visant à saisir les biens des palestiniens avant 1948, et à les accorder aux organisations israéliennes de colonisation. Il a demandé aux institutions des Nations Unies de s'acquitter de leurs responsabilités pour protéger les droits et les biens des Palestiniens à Jérusalem et partout.
F.N