Pretoria, le 4 mars 2022, WAFA- L'ambassade de l'État de Palestine, en coopération et en coordination avec le Congrès national africain (parti politique sud africain), a lancé hier la Semaine de l'apartheid israélien en Afrique du Sud.
Des centaines de participants du parti et de ses alliés du Parti communiste, de la Fédération générale des syndicats, des forces de la jeunesse et des étudiants et de l'Organisation Afrique 4 Palestine, se dirigeait vers le bâtiment de l'ambassade israélienne dans la capitale, Pretoria et ont organisé un sit-in devant celle-ci, contre l'injustice et la tyrannie pratiquées par l'occupation israélienne.
Dans leurs discours, les orateurs ont exhorté le gouvernement de leur pays à rompre toute forme de relations avec « l'État d'apartheid » et à fermer l'ambassade, appelant les employés travaillant dans les ports à refuser de décharger des marchandises israéliennes à partir de navires et d'avions entrant dans l'aFrique de Sud.
Ils ont condamné les crimes de guerre, les violations, la politique raciste israélienne, la poursuite de la politique de colonisation, l'accaparement des terres et le meurtre, dont l'exécution de l'enfant Muhammad Shehadeh.
Le porte-parole de l'organisation Afrique 4 Palestine, Muhammad Desai, a salué le rôle joué par l'ambassade de Palestine dans la mobilisation de la solidarité et la communication continue avec les forces politiques progressistes et les organisations de la société civile, appelant à davantage de politiques de boycott du régime d'apartheid israélien.
De son côté, un membre du comité exécutif du parti au pouvoir, Indvola Mackyana, a appelé le nouvel ambassadeur israélien à quitter son pays, mentionnant qu'il n'était pas le bienvenu car il représente le gouvernement de l'apartheid.
L'Ambassadrice de Palestine en Afrique du Sud, Hanan Jarrar a prononcé un discours et remercié les orateurs qui ont transmis des messages de soutien au sort des Palestiniens.
Elle a dit que la semaine de l'apartheid israélien est un outil pour mobiliser le soutien de la base au niveau mondial pour la lutte palestinienne pour la paix, la justice, l'égalité et la dignité. Il s'agit d'un mécanisme de sensibilisation à l'apartheid israélien et de mobilisation de soutien pour des campagnes stratégiques visant à mettre fin à ce système d'oppression et d'agression.
Parmi les dirigeants qui ont délivré des messages de soutien figuraient le premier ministre du Gauteng et ministre du gouvernement Nomvula Mokonyane, membre du Comité exécutif national de l'ANC d'Afrique du Sud, Peace Mabe, les dirigeants du Gauteng de l'ANC, Cosatu, SACP, Alliance des jeunes progressistes d'esprit, Cosas ainsi que Mouvement de solidarité Afrique 4 Palestine.
« Notre liberté ne serait pas complète sans la libération du peuple de Palestine », ont déclaré les partenaires de l'Alliance dans le Gauteng.
Les participants ont tenté de remettre le mémorandum de solidarité à l'ambassade de l'occupation, qui a refusé de le recevoir, qui comprenait la demande de se retirer des territoires palestiniens occupés, d'arrêter les attaques contre les droits du peuple palestinien, d'annuler les politiques de discrimination raciale et la ségrégation ethnique, les meurtres, les arrestations et la torture, et entamer des négociations sur le statut final, accorder la liberté au peuple palestinien et permettre aux réfugiés de retourner dans leur pays.
H.A