Accueil Les Prisonniers 05/March/2022 09:44 AM

Plus de 500 prisonniers administratifs boycottent les tribunaux de l’occupation 

Ramallah, le 5 mars 2022, WAFA- Plus de 500 prisonniers administratifs poursuivent leur boycott contre les audiences des tribunaux de l’occupation, pour le 64 jours consécutifs, dans le cadre de leur lutte contre la politique illégale de la détention administrative. 

de 500 détenus palestiniens ont refusé de se présenter à leurs audiences devant un tribunal militaire pendant 64 jours pour protester contre leur détention injuste sans inculpation ni procès en vertu de la politique controversée de détention administrative d'Israël. 

Le boycott comprend des audiences pour le renouvellement des ordonnances de détention administrative ainsi que des audiences d'appel et des sessions ultérieures à la Cour suprême d'Israël.  

Depuis plus de deux semaine également, des détenus administratifs palestiniens atteints de maladies chroniques boycottent les cliniques des prisons israéliennes pour protester contre leur détention injuste sans inculpation ni procès.  

Les détenus palestiniens disent que leur action s'inscrit dans la continuité des efforts palestiniens de longue date pour mettre fin à la détention administrative injuste pratiquée contre notre peuple par les forces d'occupation.  

La politique israélienne de détention administrative largement condamnée permet la détention de Palestiniens sans inculpation ni jugement pour des intervalles renouvelables allant généralement de trois à six mois sur la base de preuves non divulguées que même l'avocat d'un détenu est interdit de visite. 

Au fil des ans, Israël a placé des milliers de Palestiniens en détention administrative pendant des périodes prolongées, sans les juger, sans les informer des charges retenues contre eux, et sans leur permettre ni à leur avocat d'examiner les preuves. 

Les détenus palestiniens ont souvent eu recours à des grèves de la faim illimitées pour protester contre leur détention administrative illégale et exiger la fin de cette politique qui viole le droit international. 

N.S  

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