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Accueil Local 26/March/2022 03:43 PM

Un sit-in de protestation contre les plans israéliens à Wadi Al-Rababa à Silwan  

Un sit-in de protestation contre les plans israéliens à Wadi Al-Rababa à Silwan  
(Photo d'archives)

Jérusalem, le 26 mars 2022, WAFA- Aujourd'hui samedi, des dizaines de jérusalémites et de militants des droits de l’Homme ont participé au sit-in de protestation contre les plans des autorités de l’occupation israélienne qui visent à transférer les terres de Wadi Al-Rababa à des jardins bibliques pour les juifs, dans la localité de Silwan au sud de la Mosquée Al-Aqsa. 

Les habitants se sont rassemblés dans leurs terres ciblées par les équipes de l’occupation israélienne, à Wadi Al-Rababa. 

Ahmad Samarin, activiste jérusalémite de la commission de défense des terres de Wadi Al-Rababa, a indiqué que ‘l’autorité de la nature’ a convoqué des soldats, hommes et femmes, pour travailler dans les terres de Wadi Al-Rababa, appelant à documenter les violations israéliennes dans la région. 

Cette région s’étend sur 210 dunnums de terres, habitées par 800 jérusalémites qui vivent sous l’occupation israélienne de leurs terres et les tentatives de les saisir forcément. 

‘Israël’ tente depuis 2005 de détruire le quartier de Silwan qui s’étend sur une superficie de 70 dunums afin d’y construire un jardin public mais il fait face à une résistance farouche de la part de ses habitants palestiniens.  

Basé au sud de la vieille ville de Jérusalem, à côté de ses murs, Silwan compte une population d'environ 33 000 palestiniens, elle est la cible d'organisations de colons israéliens depuis des années. Dans certains cas, des résidents palestiniens ont été contraints de partager leurs maisons avec des colons.  

Certaines de ces familles vivent à Silwan depuis plus de 50 ans, après avoir été déplacées de la vieille ville dans les années 1960.  

La politique israélienne largement pratiquée de démolitions de maisons et de destruction d'autres biens vise des familles entières.  

De telles démolitions sont considérées comme des punitions collectives illégales et constituent une violation du droit international des droits humains. 

N.S  

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