Ramallah, le 27 mars 2022, WAFA- A travers ses avocats, la commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers a documenté les détails concernant des attaques farouches menées par les geôliers de l’occupation à l’encontre des prisonniers palestiniens, dans les prisons israéliennes.
Dans son rapport publié aujourd'hui dimanche, la commission a révélé que l’occupation a escaladé récemment ses attaques contre les prisonniers palestiniens, dont le cas de Yousef Al-Mabhouh, de 30 ans, de la bande de Gaza, qui a été harcelé et torturé par les geôliers de la prison de ‘Nafha’ et les forces de Nahshon.
Il a été amené à la prison israélienne d’Ohli Kidar, emprisonné dans les cellules d’isolement, dans des conditions inhumaines, et a été ensuite transféré à l’isolement d’Eshel et puis aux cellules de Megiddo, ou il croupit actuellement et souffre des douleurs dans son corps, après être sauvagement battu.
Il y a 10 jours, le prisonnier Khalil Musa, de Jénine, a été également battu par les geôliers de la prison d’Askalan, il a été menotté pendant 24 heures consécutives, sans eau ni nourriture.
Musa a été privé des visites de sa famille et de la cafeteria de la prison, ainsi qu’il a été isolé, malgré ses problèmes de santé.
Le rapport a également ajouté que le prisonnier palestinien Ahmad Odeida, de 23 ans, de la ville de Ramallah, a été battu par les forces de répression de ‘Nafha’ et a été isolé et obliger de payer une amende de 500 shekels (125 euros), en plus des incursions dans sa cellule, deux fois par jour.
En outre, Hamza Al-Bis, de la ville de Ramallah, souffre toujours des blessures, après être battu par les geôliers de la prison de Nafha, notant que l’administration pénitentiaire ne lui donne que des antidouleurs.
La commission a exprimé son inquiétude de la vie des prisonniers palestiniens, particulièrement avec les mesures de torture exercées par les geôliers israéliens qui sont devenus des mesures fermes, soulignant que les autorités israéliennes ciblent intensivement les prisonniers et les torturent physiquement et psychologiquement, toute en violation du droit international et des droits de l’Homme.
La torture dans les prisons de l'occupation
Il vaut la peine de mentionner que les détenus palestiniens ont enduré différentes formes de tortures à la fois physiques et psychologiques.
Les méthodes utilisées à leur encontre comprenaient, mais ne se limitaient pas à, des coups violents, privation de sommeil, mise à l’isolement, positions douloureuses, négation des besoins hygiéniques fondamentaux, harcèlement sexuel, menaces et tortures psychologiques intenses comprenant l’utilisation de membres de la famille et d’autres détenus.
Les menaces utilisées comprenaient des menaces de viol, de torture et d’abrogation du permis de résidence. Les graves tortures et les humiliations, dont ont souffert ces détenus, ont entraîné des blessures, des fractures, des évanouissements, des vomissements, des saignements de différentes parties du corps (du nez, de la bouche, des mains, des jambes et des parties génitales).
En outre, les détenus ont aussi souffert de faux diagnostics établis par les médecins dans les centres d’interrogatoire, qui presque dans tous les cas ont déclaré que les détenus étaient aptes à subir des interrogatoires en niant les signes évidents de torture, selon l’association d’Addameer.
N.S