Ramallah, le 30 mars 2022, WAFA- Aujourd'hui mercredi, la commission chargée aux affaires des prisonniers et ex-prisonniers a révélé que le prisonnier palestinien Fuad Abd Al-Rahman Jaradat, de Jénine, écroué dans la prison de Megiddo, a été interrogé et torturé lors de son arrestation, pendant 45 jours.
Le 6 décembre 2021, une grande force de l’armée israélienne a envahi la maison du prisonnier après minuit, Jaradat a été amené au centre d’interrogatoire de Salem, ensuite au centre de détention d’Al-Jalama ou il a passé 45 jours d’interrogatoire atroce, ainsi qu’il a été torturé et insulté tout au long de sa détention.
‘L’agent israélien m’a torturé psychologiquement, il m’a montré une vidéo de mon frère et mon épouse interrogés par les soldats puis j’ai été isolé dans une cellule, tout seul, pendant 45 jours persistants’, a indiqué Jaradat.
Il convient de mentionner que le prisonnier Jaradat a été déjà arrêté pour un an et a été relâché le 16 janvier 2014.
La torture dans les prisons de l'occupation
Il vaut la peine de mentionner que les détenus palestiniens ont enduré différentes formes de tortures à la fois physiques et psychologiques.
Les méthodes utilisées à leur encontre comprenaient, mais ne se limitaient pas à, des coups violents, privation de sommeil, mise à l’isolement, positions douloureuses, négation des besoins hygiéniques fondamentaux, harcèlement sexuel, menaces et tortures psychologiques intenses comprenant l’utilisation de membres de la famille et d’autres détenus.
Les menaces utilisées comprenaient des menaces de viol, de torture et d’abrogation du permis de résidence. Les graves tortures et les humiliations, dont ont souffert ces détenus, ont entraîné des blessures, des fractures, des évanouissements, des vomissements, des saignements de différentes parties du corps (du nez, de la bouche, des mains, des jambes et des parties génitales).
En outre, les détenus ont aussi souffert de faux diagnostics établis par les médecins dans les centres d’interrogatoire, qui presque dans tous les cas ont déclaré que les détenus étaient aptes à subir des interrogatoires en niant les signes évidents de torture, selon l’association d’Addameer.
N.S